Déclaration
Résumé
M. ALI BONGO ONDIMBA, Président du Gabon, a constaté que 70 ans après la création des Nations Unies, la paix et la sécurité internationales continuent d’être menacées par l’apparition de défis nouveaux. Il a notamment cité le terrorisme, la piraterie maritime, les trafics de toutes sortes et le braconnage.
Il s’est félicité de l’adoption d’une résolution à l’initiative du Gabon, le 31 juillet par l’Assemblée générale, sur le trafic d’espèces sauvages qui traduit selon lui la volonté commune, entre pays d’origine, de transit et de destination, de venir à bout de ce fléau.
Mais M. Bongo Ondimba s’est également inquiété d’une menace terroriste qui « ne cesse de s’amplifier » dans le monde, notamment en Afrique, devenue le théâtre d’opérations de nombreux groupes, de Boko Haram à l’ouest et au centre au groupe Al-Chabab dans l’est du continent. « Il faut mutualiser nos efforts », a–t-il jugé, en suggérant notamment « d’accroitre la surveillance des circuits financiers qui alimentent ce phénomène ».
Par ailleurs, le Président du Gabon a appelé de ses vœux une nécessaire réforme du Conseil de sécurité et sa « démocratisation » pour relever ces défis: il s’agit d’associer toutes les régions à l’élaboration et à la mise en œuvre des décisions du Conseil, a-t-il plaidé. La question du veto doit, elle aussi, être considérée en faveur de son usage « rationnel » tel que l’ont proposé la France et le Mexique, a-t-il précisé.
Enfin, le Chef de l’État gabonais s’est inquiété des lenteurs de la lutte contre les changements climatiques, jugeant qu’à deux mois de la Conférence de Paris « ces négociations sont encore bien loin du préaccord que nous attendons avant d’entamer les véritables travaux de la COP 21 ». Or, prévient-il, apporter des réponses aux changements climatiques permettrait de réduire l’extrême pauvreté et de fixer les populations dans leur pays.
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