Déclaration
Résumé
M. LEONARDO ARIZAGA, Vice-Ministre des affaires étrangères et de l’intégration politique de l’Équateur, a déclaré que les pays d’Amérique du Sud avaient choisi le chemin du droit et du dialogue pour construire un avenir meilleur pour leurs peuples. Le concept du « bien-vivre » se situe au centre des politiques du Gouvernement de la révolution citoyenne en Équateur et va dans le sens des Objectifs du Millénaire pour le développement et du programme de développement pour l’après-2015. Les progrès réalisés se reflètent dans l’indice de développement humain des Nations Unies, a expliqué le Ministre. Par exemple, depuis sept ans, 10% de la population équatorienne est sortie de la pauvreté. Quant au taux de chômage, il est passé à 4,9% en 2013, le plus bas d’Amérique latine.
L’objectif fondamental de la politique extérieure de l’Équateur est de promouvoir le développement interne du pays en équilibrant ses relations internationales. Préoccupé par les changements climatiques, M. Arizaga a assuré que son pays s’efforçait de promouvoir des sources d’énergie renouvelables. Toutefois, a-t-il averti, son développement après 2015 dépendra de l’aide financière des pays développés, y compris les contributions au Fonds vert pour le climat.
Par ailleurs, l’Équateur privilégie les relations Sud-Sud, pour « l’intégration souveraine des peuples et la construction de nouveaux espaces de gouvernance régionale », avec l’Union des nations de l’Amérique du Sud (UNASUR), l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA) et la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC). M. Arigaza a précisé que le nouveau siège de l’UNASUR serait inauguré à Quito, la capitale de son pays.
En 2016, a-t-il ensuite annoncé, l’Équateur accueillera le Sommet Amérique du Sud-Afrique (ASA). L’Équateur a ainsi décidé d’ouvrir de nouvelles ambassades en Algérie, au Nigéria et en Angola. De plus, a ajouté le Ministre, son pays est fier d’être le siège de la prochaine Conférence des Nations Unies sur le logement et le développement urbain durable, Habitat III, en 2016.
M. Arizaga a souhaité la réforme du système des Nations Unies, y compris du Conseil de sécurité, pour démocratiser la prise de décisions et accroître la transparence à tous les niveaux de gestion. Après avoir évoqué la protection de la vie privée à l’ère du numérique, et l’adoption d’une résolution sur cette question à l’Assemblée en 2013, il a défendu la décision de l’Équateur d’offrir le droit d’asile au « dénonciateur d’abus » Julien Assange. Le pays continue de chercher une solution dans cette affaire, a-t-il assuré, en espérant pouvoir compter sur la collaboration du Royaume-Uni et de la Suède.
Enfin, il a déploré les agissements des entreprises transnationales qui, à l’instar de Chevron-Texaco en Équateur, défendent leurs intérêts dans des tribunaux internationaux d’arbitrage, menacent l’équilibre financier des pays et remettent en question la légitimité des juridictions nationales des pays du Sud.
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