Déclaration
Résumé
M. DJIBRIL YIPÈNÈ BASSOLÉ, Ministre d’État et Ministre des affaires étrangères et de la coopération régionale du Burkina Faso, a assuré que son pays, malgré les conditions géoclimatiques défavorables et un contexte économique international difficile, s’était engagé sur les chantiers du développement. La réduction du niveau de la pauvreté, l’autonomisation des femmes et le plein emploi pour les jeunes font partie des grands objectifs des plans et programmes stratégiques qui ont été élaborés et exécutés.
Ces efforts ont permis au Burkina Faso d’enregistrer pendant plusieurs années consécutives, un taux moyen de croissance annuelle de l’ordre de 5% et de réaliser des investissements conséquents dans de nombreux domaines, notamment la santé, l’éducation, l’agriculture, l’hydraulique, les infrastructures routières et énergétiques. Soulignant le lien direct entre paix et développement, le Ministre a expliqué que le Président Blaise Compaoré et son gouvernement continuaient d’œuvrer à l’enracinement d’une culture de tolérance et de coexistence pacifique, en faisant du dialogue et de la concertation les ressorts essentiels de la cohésion sociale, du renforcement de la dynamique démocratique et du respect des libertés individuelles et collectives.
Le Ministre s’est félicité des avancées significatives enregistrées au cours des derniers mois en matière de restauration de la paix et de la démocratie, sous l’égide de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), notamment en Guinée Bissau et au Mali. Pour la poursuite du processus de paix au Mali, le Burkina Faso appuie l’Algérie pour les efforts qu’elle déploie dans la recherche d’une solution durable de paix, conformément à l’Accord préliminaire de Ouagadougou du 18 juin 2013.
Abordant la question des conflits armés qui se complexifient et se radicalisent dans la sous-région du Sahel, en raison de l’émergence de l’extrémisme violent et du terrorisme étroitement associé à l’économie criminelle caractérisée par le trafic d’armes, de stupéfiants et d’humains, le Ministre a lancé un appel à la responsabilité commune pour leur éradication. À ce titre, il a cité l’éradication des causes profondes, les mesures préventives, la mise en place de mécanismes de réaction rapide et la coopération internationale en matière d’échange d’information.
S’agissant de la République centrafricaine, le Burkina Faso se félicite de la tenue du Forum de Brazzaville qui s’est conclu par un Accord de cessation des hostilités. Il soutient le Gouvernement de transition et se félicite de la mise en place effective de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA). Le Ministre a souligné l’impérieuse nécessité de restaurer et de maintenir un environnement de paix et de stabilité en Afrique de l’Ouest, faute de quoi les efforts de développement et d’intégration resteront vains. Comme par le passé, le Burkina Faso continuera à participer à l’action collective de maintien de la paix, notamment au Darfour, au Mali, en Guinée Bissau, en République démocratique du Congo (RDC) et en Haïti.
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