Déclaration
Résumé
M. EVANGELOS VENIZELOS, Vice Premier Ministre et Ministre des affaires étrangères de la Grèce, a dit son souhait de voir l’ONU se réformer, y compris le Conseil de sécurité, afin de rendre l’Organisation mieux à même de « s’adapter aux changements perpétuels de notre époque et renforcer son caractère opérationnel et son efficacité dans l’exercice de la diplomatie préventive ». Il a relevé que les changements climatiques sont parmi les sujets d’importance majeure à l’échelle internationale, et il a émis le vœu qu’un accord universel et juridiquement contraignant soit trouvé, car « la transition vers un nouveau modèle d’économie verte à faible intensité de carbone doit être accélérée », a-t-il affirmé.
Le Vice-Premier Ministre a appelé à la mise sur pied d’une stratégie internationale pouvant contenir le virus Ebola et éviter une crise humanitaire sans précédent qui risquerait de provoquer l’effondrement du système de santé et le tissu social des États affectés. Il a salué la création de l’UNMEER et a dit l’engagement de la Grèce à participer à cet effort mondial. Il a par ailleurs indiqué qu’au vu des crises au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Europe de l’Est, une stratégie cohérente et globale était nécessaire, et il a appelé à un rôle prépondérant des Nations Unies et du Conseil de sécurité. Il a aussi fait part de son inquiétude face à la crise ukrainienne, et il a dit son soutien à l’intégrité territoriale, à l’indépendance et la souveraineté de l’Ukraine.
M. Venizelos a en outre estimé qu’en tant que membre de la coalition internationale contre l’État islamique en Iraq et au Levant, la Grèce invite la communauté internationale à agir promptement contre les combattants terroriste étrangers et l’EIIL. Il a aussi plaidé pour l’intégration des Balkans de l’ouest dans l’Union européenne, appelant aussi à la poursuite des discussions entre Belgrade et Pristina au sujet de la question du Kosovo. Sur un tout autre plan, il a souhaité que l’ex-République yougoslave de Macédoine puisse se voir attribuer un nom consensuel. Rappelant enfin que Chypre avait été envahie il y a quatre décennies par la Turquie, il a appelé à une solution définitive et durable à la question chypriote, une solution qui serait entérinée par un référendum populaire, a-t-il suggéré.
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