Déclaration
Résumé
M. SUSHIL KOIRALA, Premier Ministre du Népal, a rappelé que son pays était le cinquième plus important contributeur de troupes aux opérations de maintien de la paix de l’ONU, et qu’il avait l’intention d’accroître la participation des femmes dans ces opérations. Il a exhorté les États Membres à porter une attention particulière à la sécurité des soldats de la paix et à confier aux pays contributeurs de troupes des responsabilités proportionnelles à leurs contributions. À cet égard, le Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement, basé à Katmandu, devrait voir son rôle élargi, a-t-il dit.
En tant que pays en développement sans littoral, le Népal doit faire face à un certain nombre de défis, a ensuite expliqué le Premier Ministre. Il a demandé à la communauté internationale d’honorer ses engagements vis-à-vis des pays les moins avancés (PMA) et d’appliquer le Programme d’action d’Istanbul. En particulier, il a souhaité un accès immédiat des produits de ces pays aux marchés, en franchise de droits et hors quota. L’objectif du Népal est de ne plus figurer sur la liste des PMA à compter de 2022, a-t-il indiqué.
M. Koirala s’est dit déterminé à « clore dignement » le chapitre du conflit armé au Népal. Ainsi, la Commission de la paix et de la réconciliation et le Comité des disparitions contribueront-ils à prévenir de nouvelles violations graves des droits de l’homme. « Il n’y aura pas d’amnistie générale pour les crimes graves », a-t-il en outre assuré. Le Népal a réussi à intégrer les rebelles maoïstes armés dans un processus démocratique pacifique, et à passer d’une monarchie autocratique à un ordre républicain, a rappelé le Premier Ministre. Tous les partis politiques, y compris les Maoïstes, œuvrent ensemble à la promulgation d’une constitution démocratique par l’Assemblée constituante.
M. Koirala a ensuite estimé que le programme de développement pour l’après-2015 devrait incorporer les Objectifs du Millénaire pour le développement qui n’ont pas été atteints et prendre en compte les besoins et les priorités des pays les plus vulnérables et marginalisés. « La corruption est le plus grand ennemi du peuple et une menace à la paix, à la stabilité et au développement », a-t-il ajouté. C’est la raison pour laquelle le Gouvernement a souligné l’importance de la transparence, de la reddition de comptes, et d’une « tolérance zéro » pour ce fléau.
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