Déclaration
Résumé
M. PIERRE MOUKOKO MBONJO, Ministre des relations extérieures du Cameroun, a appelé de ces vœux un programme transformateur pour l’après-2015. Il a indiqué que son gouvernement avait mis en œuvre, depuis 2010, une stratégie pour la croissance et l’emploi dans le but d’améliorer les conditions de vie de la population. Le Ministre a toutefois indiqué qu’en dépit des progrès importants réalisés en la matière, il restait encore beaucoup à faire dans les domaines de l’éducation, la santé, l’accès à l’eau et à l’électricité et des routes.
M. Moukoko Mbonjo a estimé nécessaire de modifier la conception actuelle du développement. Celui-ci ne devra plus être perçu comme un processus exogène, mais comme l’expression des souhaits et des besoins des populations ciblées, s’est-il expliqué. Il a également jugé nécessaire de mettre en place un mécanisme de suivi des objectifs du nouveau système, et de réformer le mode de financement de l’aide au développement pour améliorer son efficacité.
Le Ministre a aussi insisté sur la nécessité d’assurer la sécurité car « sans sécurité, il n’est point de développement possible ». Il a par ailleurs indiqué qu’en raison de l’insécurité en République centrafricaine et des attaques de Boko Haram, le Cameroun accueille plus de 200 000 réfugiés. Il a averti que si cette situation devait se prolonger, il n’est pas certain que les moyens du pays lui permettent d’y faire face.
M. Moukoko Mbonjo a ensuite appelé les parties au conflit en Afrique, au Moyen-Orient ou en Afrique orientale à la négociation, indiquant c’est la voie que le Nigéria et la Cameroun avaient choisie pour régler le différend qui les opposaient sur la presqu’île de Bakassi.
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