Déclaration
Résumé
M. JÁNOS ÁDER, Président de la Hongrie, a parlé d’une bataille en train d’être perdue, celle des changements climatiques. La première prise de conscience date de Tokyo, soit un siècle après les premiers signes d’un réchauffement climatique établis par des scientifiques suédois en 1896, a-t-il dit. « Nous n’entendons pas les avertissements de Mère nature », a-t-il déploré, mentionnant les diverses aberrations climatiques qui ont eu lieu ces derniers années. Une température record de 123 degrés a ainsi été relevée en Australie, la neige est tombée à Bethléem et le Danube a connu des inondations graves et répétées.
Le Président de la Hongrie s’est dit ensuite préoccupé par la tonalité des discours qu’il a entendus au sein des Nations Unies ces derniers jours en ce qui concerne les changements climatiques. Pourquoi persistons-nous à ne pas voir les signaux que la planète nous envoie, s’est-il de nouveau interrogé tout haut, indiquant que la concentration de CO2 dans l’atmosphère n’avait jamais été aussi importante.
M. Áder a indiqué que les travaux de prévention qui auraient permis de protéger la ville de New York contre les effets d’un ouragan coûtaient quelques millions de dollars à comparer aux centaines de millions de dollars de dommages occasionnés par l’ouragan Sandy en 2012. M. Áder a souhaité que les négociations de Paris en 2015 qui doivent aboutir à un accord sur les changements climatiques se soldent par un franc succès.
Nous allons devoir nous faire à l’idée que nos enfants vont vivre avec un environnement dégradé, même si nous avons du mal à accepter cette idée, a-t-il poursuivi. Sur un ton résolument alarmiste, M. Àder a relevé que « nous n’étions pas à la vingt-quatrième heure, mais à la vingt-cinquième heure » en ce qui concerne les changements climatiques. « Si vous voulez le calme, vous devez vous préparer à la catastrophe », a conclu le Président de la Hongrie.