Déclaration
Résumé
Depuis les rives du Nil, je vous parle d’un pays dont l’histoire est aussi profonde que son fleuve, mais dont les terres portent aujourd’hui les cicatrices de la guerre, s’attriste le Premier Ministre Idris.
« Le Soudan saigne. Nos villes sont silencieuses. Nos champs sont stériles. Nos enfants vivent dans la peur avant même de connaître la vie. Mais au cœur des cendres, la pulsation de l’espoir persiste dans la prière du réfugié, dans le geste du fermier, dans le chant d’une mère ».
Le peuple soudanais, a rappelé M. Kamil El-Tayeb Idris, a subi des atrocités commises par les milices rebelles des Forces d’appui rapide: meurtres, viols, pillages, déplacements forcés. Ces crimes sont commis pour contrôler le Soudan, piller ses richesses et modifier sa démographie, a-t-il affirmé.
Le Premier Ministre a appelé à l’arrêt des flux d’armes vers ces milices et à leur classification comme groupes terroristes.
Il a proposé à l’ONU et aux médiateurs une feuille de route incluant:
- un cessez-le-feu;
- le retrait des milices des zones occupées;
- la levée du siège de la ville d’El-Fasher;
- le retour sécurisé des déplacés;
- l’accès humanitaire;
- et la poursuite du processus politique vers des élections libres.
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