Déclaration
Résumé
Le Premier Ministre du Mali, M. Abdoulaye Maïga, défend l’action antiterrorisme de la Confédération des États du Sahel.
Le Premier Ministre s’est enorgueilli que les pères fondateurs de la Confédération des États du Sahel (AES) –Burkina Faso, Mali et Niger-, « par engagement panafricaniste, et dans le souci de préserver les intérêts de leurs populations », aient décidé de sécuriser leur pays tout en évitant une propagation de la menace vers d’autres régions africaines, voire dans le monde, « effectuant ainsi un véritable travail de sécurité publique régionale et mondiale ».
Il a fait le lien entre la guerre en Ukraine et le terrorisme dans le Sahel, en invoquant « une attaque terroriste contre une patrouille des Forces de défense et de sécurité maliennes, en juillet 2024 à Tinzawatène, dans la région de Kidal », avec une participation revendiquée publiquement par des officiels Ukrainiens. Et depuis lors, « le régime ukrainien est devenu l’un des principaux fournisseurs de drones kamikazes aux groupes terroristes dans le monde », a-t-il dénoncé.
Le Premier Ministre a donc lancé un appel aux États occidentaux pour qu’ils cessent de fournir des armes à l’Ukraine, au risque de contribuer à la promotion du terrorisme international, avant d’exprimer son indignation face à trois événements récents qui ont détérioré ses relations avec l’Algérie l’attaque terroriste à Tinzawatène, près de la frontière algérienne, contre les Forces armées maliennes ; la destruction d’un drone malien par l’Algérie qui aurait invoqué une violation de son espace aérien ; et le déni de l’Algérie d’une requête du Mali devant la Cour internationale de Justice contre la Junte algérienne, concernant la destruction du drone.
« Face aux assauts et à l’adversité, nous ne serons pas des spectateurs: pour chaque balle tirée contre nous, nous réagirons par réciprocité. Pour chaque mot employé de travers, nous réagirons par réciprocité. »
Le Chef de gouvernement a également attiré l’attention sur sa saisine du Conseil de sécurité, datant du 15 août 2022, pour que son pays puisse fournir « des preuves irréfragables du soutien de la France aux activités terroristes », une requête restée sans suite « alors que leurs actions de sabotage continuent à divers niveaux ».
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Sessions antérieures
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