Déclaration
Résumé
Le Président Ali met en avant son différend territorial avec le Venezuela qu’il accuse d’agressions répétées.
« Le Venezuela continue d’adopter des lois unilatérales et de proférer des menaces d’annexion, en violation flagrante du droit international, de la Charte des Nations Unies et des principes mêmes qui sous-tendent l’ordre mondial ».
À la tribune de l’Assemblée générale, M. Mohamed Irfaan Ali, Président du Guyana, « petit État pacifique », a dénoncé les menaces et agressions répétées de la part du Venezuela, alors que la controverse territoriale entre ces deux États voisins est pendante devant la Cour internationale de Justice, qui a déjà pris des mesures provisoires ordonnant au Venezuela de s’abstenir de modifier le statu quo.
Le Président a ensuite exprimé l’attachement de son pays au développement durable et à l’action climatique. Le Guyana, a-t-il illustré, a eu « l’honneur d’organiser » le premier sommet de l’Alliance mondiale pour la biodiversité, à Georgetown en juillet 2025. La Déclaration de Georgetown, approuvée par cette large coalition de parties prenantes, « envoie un message clair et urgent: la biodiversité est un bien public mondial et sa protection doit être intégrée dans les plans de développement nationaux, les stratégies climatiques et les cadres financiers ».
Pour sa part, le Guyana examine de très près les crédits biodiversité afin de créer des sources de revenus durables pour les communautés forestières, en s’appuyant sur le succès rencontré avec les crédits carbone, a témoigné M. Ali.
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