Déclaration
Résumé
La Présidente Burton fait le constat d’un monde divisé entre prospérité et souffrance.
« C’était le meilleur des temps, c’était le pire des temps. »
Après une salutation dans sa langue indigène kalinago, Mme Sylvanie Burton, Présidente du Commonwealth de Dominique, a félicité la Présidente de l’Assemblée générale pour sa nomination et dit attendre avec impatience « le jour où une femme dirigera cette grande institution en tant que Secrétaire générale ». À ses yeux, il s’agirait d’un ‘symbole de véritable égalité ».
Dressant un parallèle entre le monde actuel et celui décrit dans « Le Conte de deux cités » de Charles Dickens, roman qui se déroule à une époque de bouleversements sociaux, de divisions et de transformations, Mme Burton en a tiré une citation: « C’était le meilleur des temps, c’était le pire des temps... ». Des mots qui, selon elle, restent d’actualité, même si ce livre a été écrit il y a plus de 160 ans.
Pour certains, c’est effectivement la meilleure des époques: des économies fortes, l’accès à l’éducation, aux médicaments, à des soins de santé de premier ordre, à l’eau potable, à l’assainissement et au logement. Ils sont à la pointe de l’intelligence artificielle et d’autres technologies émergentes, avec une infrastructure numérique en pleine expansion et un niveau de vie en hausse ». Mais pour beaucoup d’autres, c’est toujours la pire des époques: pauvreté persistante, famine croissante, déplacements, instabilité et guerre; des nations en première ligne face aux changements climatiques, subissant les pires conséquences et une crise de la dette dont elles ne sont pas responsables, mais qu’elles paient pour les excès des autres. « Hélas, ce n’est pas de la fiction, mais notre réalité commune. »
Pour faire court, dans un monde divisé entre prospérité et souffrance, certains pays vivent dans l’abondance, tandis que d’autres, notamment les petits États insulaires en développement (PEID), subissent les effets des changements climatiques, de la pauvreté et, souvent, des conflits, a-t-elle déploré.
Dénonçant l’injustice du système international, où les puissants imposent leur volonté aux plus faibles, Mme Burton a plaidé pour un ordre mondial fondé sur des règles équitables. Après avoir fait le point sur les impacts des conflits mondiaux sur les PEID, qui sont souvent les victimes collatérales des luttes entre grandes puissances, la Présidente a tenu à exprimer sa solidarité avec d’autres pays de sa région: Haïti, pour lequel elle a appelé à une solution dirigée par les Haïtiens eux-mêmes; Cuba, qu’il faut libérer immédiatement de l’embargo économique; et le Venezuela, qui doit résoudre ses défis internes sans intervention étrangère ni sanctions.
Déclaration complète
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