Déclaration
Résumé
Pour M. Lejeune Mbella Mbella, Ministre des relations extérieures du Cameroun, ce 80e anniversaire représente une occasion de faire le bilan de l’Organisation et de réfléchir aux voies et moyens de la rendre plus efficace dans la concrétisation des promesses contenues dans la Charte.
L’ONU, a-t-il rappelé, a été créée pour être à la fois un vecteur d’espoir, un forum de dialogue et un catalyseur d’actions concrètes pour bâtir un monde plus juste, plus sûr et plus solidaire.
Quatre-vingt ans plus tard, des questions se posent : y sommes-nous parvenus ? Avons-nous réussi à mettre nos peuples à l’abri de la guerre, de l’incertitude quant à leur avenir et de la famine ? s’est demandé le Ministre.
La situation actuelle, caractérisée par de nombreuses crises, nous offre une réponse éloquente mais négative, a-t-il tranché.
Il est bien connu, a-t-il souligné, qu’il ne saurait avoir de développement sans paix, ni de paix durable sans développement. Les crises en cours, qui ont des effets néfastes sur le commerce international, le coût des matière premières et l’approvisionnement des marchés freinent le développement de nombreux pays.
Il y a 50 ans, les pays développés ont pris l’engagement de hisser à 0,7% de leur PNB l’aide publique au développement. Cet engagement est resté vain.
Le développement, a tonné le Ministre, est un droit fondamental et non une faveur.
Nous devons faire mieux et plus pour que l’ONU devienne plus que jamais le moteur d’un multilatéralisme renforcé, d’une coopération juste et équitable et d’une solidarité repensée face à l’avancée inquiétante de la multipolarité.
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