Déclaration
Résumé
M. FRANCIS FONSECA, Ministre des affaires étrangères et du commerce extérieur du Bélize, a commencé son allocution en rappelant le caractère sacrosaint du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. C’est grâce à lui que chaque nation a le privilège de siéger dans cette salle, a-t-il déclaré. Évoquant la situation du peuple du Bélize, il s’est demandé dans quelle mesure ce droit est vraiment garanti. Parmi les 39 pays les plus affectés par les changements climatiques, le Bélize subit de plein fouet une crise provoquée par les nations industrialisées, alors qu’il dépend de secteurs comme l’agriculture, la pêche et le tourisme, qui sont exposés aux changements climatiques. Estimant que son pays a fait plus que sa part pour protéger l’environnement, il a déploré que son peuple soit parfois contraint à quitter ses terres. Toutefois, a-t-il poursuivi, quels que soient les bouleversements que la crise climatique induit sur le territoire du Bélize, « notre souveraineté et notre droit à l’autodétermination demeurent intacts ».
Évoquant la crise en Haïti, il a lancé un appel à une réponse durable de la communauté internationale pour rétablir la paix et la sécurité. Il s’est dit préoccupé que la communauté internationale n’ait pas pleinement tenu ses engagements au titre de la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS), pas plus qu’au titre du Plan de réponse humanitaire pour Haïti.
Il a aussi demandé que les États-Unis retirent Cuba de la liste des États soutiens au terrorisme et cessent de lui imposer un embargo « illégal et injuste ». Cette mesure, a-t-il considéré, représente un obstacle inutile à la coopération mondiale et à la promotion de la paix et de la stabilité dans la région. De même, il a rejeté le « déni continu de l’autodétermination » infligé aux Palestiniens, appelant à l’éradication d’un « système de domination coloniale et d’apartheid ».
Enfin, il a souligné que la déclaration sur l’élévation du niveau de la mer et la souveraineté de l’Alliance des petits États insulaires (AOSIS) statue que la souveraineté des PEID ne saurait être remise en cause en raison de la montée des eaux. Il a invité tous les États Membres de l’ONU à en soutenir la mise en œuvre et à s’en servir comme base de coopération internationale. Il a de même demandé que le nouvel objectif chiffré collectif pour le financement de l’action climatique qui devrait être formalisé lors de la COP29 à Bakou, recommande des allocations de financement minimales aux PEID pour l’adaptation et les pertes et les préjudices. Il a également exhorté l’ONU à mettre en œuvre le Programme d’Antigua-et-Barbuda pour les PEID exigeant que ces derniers soient présents à la table des négociations au sein des institutions financières internationales.
Déclaration complète
Lire la déclaration complète, en PDF.
Photo
Sessions antérieures
Accéder aux déclarations faites lors des débats généraux des années passées.