Déclaration
    Inde
    Son Excellence
    Subrahmanyam Jaishankar
    Ministre des relations extérieures
    Kaltura
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    Résumé

    M. SUBRAHMANYAM JAISHANKAR, Ministre des affaires extérieures de l’Inde, a évoqué les engagements pris par son pays à l’occasion de son indépendance, parmi lesquels celui de « faire de l’Inde un pays développé » un siècle plus tard, soit dans 25 ans aujourd’hui.  « Notre solidarité ne se limite pas à des mots », a poursuivi le Ministre, notant que son pays à fourni des vaccins à plus de 100 nations et multiplié les partenariats en Asie, en Afrique et en Amérique latine.  Il a déploré la dégradation du paysage international, que perturbent plus encore les changements climatiques.  « Le Sud sera le plus touché », a-t-il regretté, jugeant impératif que le monde reconnaisse cette injustice.  L’inégalité de la distribution des vaccins ne doit pas être reproduite dans d’autres domaines, a-t-il averti. 

    Évoquant le conflit en Ukraine, M. Jaishankar a affirmé que l’Inde est du côté de la paix et de ceux qui respectent la Charte des Nations Unies et ses principes fondateurs, et qu’une solution rapide à cette guerre est dans l’intérêt collectif.  Préoccupée par l’accumulation de la dette dans les économies fragiles, l’Inde a envoyé 50 000 tonnes de blé, médicaments et vaccins à l’Afghanistan, accordé des crédits de 3,8 milliards de dollars à Sri Lanka, et fourni 10 000 tonnes d’aide alimentaire et de vaccins au Myanmar.  Le Ministre a ensuite rappelé le travail de son pays auprès de l’Alliance solaire internationale et son engagement dans le cadre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et de l’Accord de Paris, sur la base du principe des responsabilités communes mais différenciées.  Outre son engagement indéfectible en faveur de la coopération Sud-Sud, l’Inde travaillera avec les autres membres du G20 pour aborder plusieurs questions telles que la dette, la sécurité alimentaire et énergétique. 

    Le Ministre a plaidé en faveur de la réforme de la gouvernance des institutions financières multilatérales, et a estimé que l’Inde, lors de son mandat au Conseil de sécurité, a fait office de « passerelle » sur des questions graves, mais clivantes, auxquelles est confronté l’organe.  Il a annoncé que l’Inde, qui préside actuellement le Comité du Conseil de sécurité contre le terrorisme, accueillera sa réunion spéciale à Mumbai et à New Delhi, ajoutant que l’Inde préconise une approche de « tolérance zéro » à ce sujet.  M. Jaishankar a par ailleurs souligné que la réforme du Conseil de sécurité, dont l’architecture est « anachronique et inefficace », bénéficie d’un soutien considérable parmi les États Membres de l’ONU.  Nous ne sommes pas dans une ère de guerre et de conflit, a tranché le Ministre, avant de conclure: « au contraire, c’est un temps pour le développement et la coopération ».

    Source :
    https://press.un.org/fr/2022/ag12451.doc.htm

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    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence Subrahmanyam Jaishankar (Ministre des relations extérieures), Inde
    Photo ONU

    Sessions antérieures

    Accéder aux déclarations faites lors des débats généraux des années passées.

    Droit de réponse

    Deuxième déclaration (23 septembre 2022)

    Le représentant de lInde a exercé son droit de réponse pour réagir aux propos du Premier Ministre du Pakistan lui reprochant davoir choisi cette enceinte pour proférer des accusations infondées contre lInde dans le but, selon lui, de détourner lattention des méfaits dans son propre pays.  LInde cherche la paix avec ses voisins et ne pourra jamais tolérer le terrorisme transfrontière, ni un pays qui tenterait dannexer illégalement les territoires de son voisin, a déclaré le représentant.  Évoquant des allégations ne concernant pas uniquement la région mais aussi les droits humains et les droits des minorités, il sest interrogé pour sa part sur le sort de jeunes femmes enlevées de leurs communautés: comment peut-on parler de droits humains?  Il a estimé que la volonté de paix ne sera possible que lorsque les minorités ne seront plus persécutées et lorsque le terrorisme transfrontière cessera. 

    Source: AG/12450<