Déclaration
    Équateur
    Son Excellence
    Guillermo Lasso Mendoza
    Président constitutionnel
    Kaltura
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    Résumé

    M. GUILLERMO LASSO MENDOZA, Président de l’Équateur, a raconté l’histoire de Mateo, un jeune Colombien étudiant la médecine à Zaporijia en Ukraine, qui a échappé de peu aux combats en février dernier.  Il s’est félicité que le comité de crise alors mis en place ait pu rapatrier 730 citoyens équatoriens grâce à des vols humanitaires, précisant que Mateo avait pu prendre l’un d’entre eux, sa sœur étant équatorienne.  D’autres citoyens colombiens, péruviens et même ukrainiens ont pu bénéficier de ces vols, a-t-il ajouté.  Pour M. Lasso, cette histoire illustre le fait que « l’Équateur est là pour le monde ».  Et il s’est dit certain que « le monde n’abandonnera pas l’Équateur face à ses défis particuliers ». 

    M. Lasso s’est inquiété des progrès du populisme, qui prospère à partir de l’exclusion et de la marginalisation, et qui préfigure l’apparition du « visage hideux de l’autoritarisme ».  Pour le combattre, il faut créer des perspectives pour tous, a-t-il estimé.  Le Président a rappelé que l’Équateur s’est lancé dans une lutte « frontale et inédite » contre le trafic de stupéfiants, le pays se classant à la troisième place mondiale en termes de saisies annuelles de cocaïne.  Il a dénoncé un « monstre aux visages multiples »: traite des personnes, blanchiment d’argent, trafic d’armes et même exploitation minière illégale.  La criminalité transnationale, a-t-il ajouté, génère entre 1,6 et 2,2 trillions de dollars par an, soit des dizaines de fois la valeur de l’économie équatorienne.  « Il y a deux jours, un procureur a été tué par balles en plein centre de la ville de Guayaquil, où je suis né, par des criminels », a-t-il raconté.  Son assassinat montre que face à la criminalité transnationale, il faut des solutions transnationales, a plaidé M. Lasso, estimant que son pays mérite le soutien international dans sa lutte contre le trafic de drogue. 

    Concernant la mobilité humaine, le Président a rappelé que son pays reçoit de nombreux migrants et réfugiés venus de tout le continent sud-américain.  Un demi-million de Vénézuéliens y vivent aujourd’hui et, malgré ses difficultés budgétaires, l’Équateur leur offre l’accès aux services de santé et d’éducation, a-t-il expliqué, précisant que le pays procède actuellement à leur régularisation.  « Imaginez ce que cela signifie pour un petit pays comme le nôtre, imaginez l’impact qu’aurait une telle population sur chacun de vos pays! » s’est-il ému, avant d’ajouter que là encore, l’Équateur « est là, prêt à aider le monde ». 

    L’Équateur ne représente que 0,18% des émissions de gaz à effet de serre mondiales mais est le quatrième de la planète à avoir adopté une politique de transition transversale et il a en outre créé un ministère dédié, s’est-il félicité.  Le pays a également créé une nouvelle réserve marine de 60 000 km2 dans les îles Galapagos et, dans le cadre de la Déclaration pour la conservation et la gestion des écosystèmes inclus dans le corridor marin du Pacifique tropical oriental, travaille à la négociation sur le futur traité de lutte contre la pollution plastique. 

    Enfin, M. Lasso, qui a rappelé que 30% des enfants de moins de 2 ans souffrent de malnutrition en Équateur, a indiqué que son gouvernement s’est fixé pour objectif la réduction de ce chiffre de six points de pourcentage durant son mandat. 

    Source :
    https://press.un.org/fr/2022/ag12447.doc.htm

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    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence Guillermo Lasso Mendoza (Président constitutionnel), Équateur
    Photo ONU

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