Déclaration
Résumé
M. JUAN CARLOS VARELA RODRÍGUEZ, Président du Panama, dans sa dernière intervention à ce titre, a posé la question suivante: « les dirigeants du monde font-ils suffisamment pour permettre à l’ONU d’avoir un impact réel sur la vie des gens? » Le Panama, a-t-il assuré, s’est engagé fermement dans la réalisation des objectifs de développement durable. « Nous sommes le pays en Amérique latine qui investit le plus dans la mobilité urbaine. » Nous avons, a-t-il expliqué, reconstruit des villes entières; nous avons entrepris un recensement de santé; nous sommes en train de transformer le système éducatif panaméen, notamment pour qu’il soit bilingue. Plus de 150 000 Panaméens sont sortis de la pauvreté.
« Le Panama est tout autre que lorsque je suis arrivé au pouvoir en 2014 », s’est enorgueilli M. Varela Rodríguez. « Nous avons rebâti notre démocratie en la rendant plus opérationnelle pour les générations à venir. » Le Président a dit avoir tenu sa parole et lutté contre la corruption, même si les défis sont encore nombreux. L’année prochaine, le Panama connaîtra ses septièmes élections démocratiques. « Il s’agira de la campagne la plus juste, courte et transparente qu’aura connu notre pays », a-t-il insisté.
Le Président a évoqué un pays uni reposant sur une forte connectivité aérienne et maritime, en particulier avec l’élargissement du canal. « C’est une plateforme logistique et financière au service du commerce mondial. » Le Panama, s’est-il félicité, a réussi à faire face aux situations complexes qui ont terni son image et a démontré que son succès économique est rattaché à des activités honnêtes.
Le Panama a activement participé à l’élaboration du pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, a poursuivi M. Varela Rodríguez. « Nous avons été témoins de la crise migratoire de plus de 100 000 Haïtiens qui ont quitté le Brésil à la suite de la crise économique dans ce pays », a-t-il rappelé. « Il faut gérer les flux migratoires de façon ordonnée tout en respectant le droit qu’ont les gens de chercher une vie meilleure. » D’après le Président, il faut aussi éliminer les causes qui poussent les citoyens à quitter leur pays.
Le dirigeant a ainsi appelé le Gouvernement du Venezuela à reprendre le dialogue politique pour assurer la paix sociale et mettre un terme à une émigration massive. Dans quelques jours, il va annoncer des mesures humanitaires pour appuyer les familles vénézuéliennes qui vivent au Panama. Dans le même esprit, M. Varela Rodríguez a appelé le Gouvernement du Nicaragua et les acteurs sociaux à engager un dialogue politique qui permette de retrouver la paix. Enfin, il a souhaité que Cuba et les États-Unis reprennent le chemin du rapprochement.
Préoccupé également par l’augmentation de la production de stupéfiants en Colombie, le Président a dit que le Panama va revoir sa stratégie de lutte contre les stupéfiants en se concentrant non seulement sur la répression, mais aussi sur la reconversion des communautés et des personnes. Par ailleurs, en novembre prochain, le Panama inaugurera le Centre logistique régional d’assistance humanitaire, puis, en janvier 2019, il accueillera les Journées mondiales de la jeunesse.
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