Déclaration
Résumé
M. PETER PAIRE O’NEILL, Premier Ministre de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, a déclaré que notre monde continuait d’être confronté à de multiples défis sans précédent et de plus en plus complexes. Il a expliqué que les défis auxquels nous faisons face avaient peu de chance d’être dépassés par des entreprises individuelles de pays. C’est pourquoi « nous devons travailler ensemble pour bâtir un monde meilleur, plus stable et plus équitable pour tous », a-t-il ajouté.
M. O’Neill est ensuite revenu sur l’actualité politique récente de la Papouasie-Nouvelle-Guinée et la tenue de la dixième élection nationale du pays. Il a présenté un certain nombre de réformes importantes que le pays a entreprises, telles que l’éducation gratuite pour tous, la sécurité sociale universelle ou encore le plus grand programme d’infrastructures de l’histoire du pays.
Condamnant « le plus fermement possible » les récents essais nucléaires de la République populaire démocratique de Corée, qui sont « des menaces directes » à l’encontre de millions de personnes innocentes aux États-Unis, au Japon et en République de Corée, le Premier Ministre s’est déclaré « particulièrement inquiet » de la tenue de ces activités dans la région du Pacifique.
« Les changements climatiques sont réels et ils détruisent vies et communautés », s’est ensuite exclamé M. O’Neill. Il a précisé que les récents ouragans qui ont touché les Caraïbes et les États-Unis étaient des exemples des phénomènes climatiques extrêmes que nous affrontons tous. Il a insisté sur le fait que la Papouasie-Nouvelle-Guinée et les autres îles du Pacifique restaient extrêmement vulnérables face à l’impact des changements climatiques, notamment les tempêtes tropicales, les sécheresses sévères et la montée du niveau de la mer.
« Les graines des changements climatiques que nous voyons aujourd’hui ont été plantées par les pays développés durant les siècles précédents », a encore déploré le Premier Ministre. Pendant que leur développement s’est accru, les pays en développement continuent aujourd’hui de souffrir de ces actes, a-t-il ajouté.
Déplorant que les chances de développement des plus petits pays aient été limitées par le « désordre » créé par de puissantes nations, M. O’Neill a indiqué qu’en Papouasie-Nouvelle-Guinée et partout dans le monde, des peuples mourraient de cette situation. « Le monde a besoin de plus d’actions, de prendre de plus importants engagements afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et d’aider les communautés à répondre de manière plus efficace aux défis présentés par les changements climatiques », a-t-il plaidé.
La Papouasie-Nouvelle-Guinée est une nation insulaire et les ressources des océans et des mers sont donc liées à son bien-être et au développement économique de son peuple, a rappelé M. O’Neill, qui s’est dit inquiet de la santé déclinante des océans et des mers, insistant sur le fait qu’il ne s’agissait pas là d’un problème local mais d’un problème global qui réclame des actions à l’échelle mondiale.
M. O’Neill a conclu en revenant sur les actions entreprises à l’échelle de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, telles que la Politique intégrée nationale des océans, et en exprimant sa satisfaction quant aux résultats « historiques » de la première Conférence sur les océans tenue au début juin.
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