Déclaration
Résumé
Mme AMINA CHAWAHIR MOHAMED, Ministre des affaires étrangères du Kenya, a vu l’époque actuelle comme « à la fois la pire et la meilleure », compte tenu des défis et des opportunités qui se présentent simultanément. Reconnaissant l’importance des objectifs de développement durable, elle a affirmé que son pays était prêt à concrétiser ce programme de changement « dans la vie de ses citoyens », en privilégiant la coopération et les partenariats. « Les changements climatiques dans notre région coûtent à l’économie kényane 3% de son produit national brut », a-t-elle remarqué, en exprimant la détermination de son pays à réduire, en vertu de l’Accord de Paris sur les changements climatiques, ses émissions de gaz à effet de serre de 30% d’ici à 2030.
Appelant l’ONU à se réformer, Mme Mohamed a estimé que le Conseil de sécurité continuait d’être dominé par un « petit club de pays à l’exclusion des autres », laquelle exclusion remet en cause la légitimité et l’efficacité de cet organe, au moment où ses activités posent des questions de responsabilité et de transparence.
Le Kenya, a-t-elle rappelé, joue un rôle de premier plan dans le domaine de la paix et de la stabilité dans la région, en particulier en Somalie et au Soudan du Sud. Dans le premier de ces deux pays, grâce aux efforts collectifs de la communauté internationale, il a été possible de faire des progrès considérables, en organisant des élections crédibles, suivies de la formation d’un gouvernement inclusif, a poursuivi la Ministre dont le Gouvernement est favorable au renforcement de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM). C’est la raison pour laquelle elle a appelé l’ONU à accorder un plus grand soutien à la Mission, notamment sur le plan financier. S’agissant du Soudan du Sud, Mme Mohamed a plaidé pour que la communauté internationale soutienne les efforts de revitalisation du processus de paix, placé sous l’égide de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD).
Après avoir rappelé la longue tradition d’accueil des réfugiés au Kenya, la Ministre a rappelé que le pays avait signé, en 2013, un Accord tripartite pour le rapatriement volontaire, avec le Gouvernement fédéral somalien et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Quoique lent, a relevé Mme Mohamed, il a été mis en œuvre conformément aux obligations internationales.
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