Assemblée générale
    Déclaration
    Estonie
    Son Excellence
    Kersti Kaljulaid
    Président
    Kaltura
    Video player cover image

    Résumé

    Mme KERSTI KALJULAID, Présidente de l’Estonie, a annoncé l’intention de son pays de se porter candidat à un siège non permanent du Conseil de sécurité pour la période 2020-2021.  La Présidente a ensuite passé en revue les conflits qui sévissent dans le monde, avant de s’attarder sur la question des migrations dont la solution passe, a-t-elle estimé, par une lutte acharnée contre les changements climatiques, « la question du moment ».  Elle s’est aussi attardée sur les questions liées à l’égalité entre les sexes et souligné l’importance qu’il y a à en tenir compte dans le règlement des conflits.  La Présidente a ensuite parlé de la technologie de l’information et d’Internet, indiquant notamment que l’Estonie est prête à partager son expérience sur la manière d’utiliser au mieux la « gouvernance électronique » pour réaliser les objectifs de développement durable, de façon efficace et rentable. 

    L’Estonie a d’ailleurs organisé une série de manifestations à l’ONU pour présenter les avantages déjà connus de ce type de gouvernance.  La Présidente a émis l’espoir que ces manifestations conduiront à une action concrète et à des partenariats solides.  Cet été, a-t-elle aussi indiqué, l’Estonie et Singapour ont lancé le Groupe des Amis de la gouvernance électronique et de la cybersécurité avec pour but de sensibiliser l’opinion publique à ces questions, de partager les pratiques exemplaires et de promouvoir le renforcement des capacités maintenant que ces questions deviennent de plus en plus importantes au niveau des Nations Unies. 

    Le changement numérique est partout, a souligné la Présidente, en parlant d’un changement qui a rendu « obsolète » la géographie.  Les Gouvernements, a-t-elle encouragé, doivent s’adapter à la nouvelle donne, protéger les gens et leur permettre d’échanger et de communiquer en ligne en toute sécurité.  Mais, a-t-elle reconnu, la dépendance de plus en plus grande aux servies électroniques a conduit à une plus grande vulnérabilité.  Il faut donc analyser la manière dont le droit international s’applique à l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et des communications (TIC).  La Présidente a, à cet égard, appelé tous les États à accéder à la Convention du Conseil de l’Europe sur la cybercriminalité.  Elle a aussi attiré l’attention sur la déclaration de « Freedom Online Coalition » dans laquelle elle exprime sa vive préoccupation face à la tendance grandissante, chez les gouvernants, de suspendre l’accès aux informations et leur diffusion sur Internet.  Personne, a martelé la Présidente, ne peut nier le droit de réunion pacifique et les libertés d’association, d’opinion et d’expression, qu’ils s’exercent physiquement ou en ligne. 

    Pour relever tous les défis mondiaux, de manière efficace, a conclu la Présidente, il nous faut une ONU forte.  Elle a d’ailleurs rappelé que son pays va présider, cette année, la Commission économique et financière et qu’il est membre du Groupe ACT -Responsabilité, cohérence et transparence-, lequel travaille à l’amélioration des méthodes de travail du Conseil de sécurité.  Nous avons besoin d’empathie et d’ouverture et c’est la raison pour laquelle les Estoniens espèrent que leur toute première candidature à un siège non permanent du Conseil de sécurité portera ses fruits.  Nous sommes de ceux qui veulent faire des Nations Unies une organisation plus apte à relever les défis du XXIe siècle, a ajouté la Présidente.

    Source :
    http://www.un.org/press/fr/2017/ag11947.doc.htm

    Déclaration complète

    Lire la déclaration complète, en PDF.

    Déclaration en anglais

    Audio

    Écouter et télécharger la déclaration complète au format mp3.

    Chargement du lecteur en cours...

    Photo

    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence Kersti Kaljulaid (Président), Estonie
    Photo ONU

    Sessions antérieures

    Accéder aux déclarations faites lors des débats généraux des années passées.