Déclaration
Résumé
M. TEODORO OBIANG NGUEMA MBASOGO, Président de la Guinée équatoriale, a dit que, en accord avec la Charte des Nations Unies, tous les gouvernements doivent s’efforcer d’assurer le bien-être de leurs citoyens, dans le respect des droits de l’homme, de la démocratie et du développement. Il s’est dit « vivement préoccupé » par les conflits armés causés par l’ingérence de certains pays dans les affaires intérieures des États. Ces pays, a continué le Président, oublient « que la guerre n’a jamais résolu les conflits, mais les a plutôt multipliés et prolongés », détruisant des nations entières.
La Guinée équatoriale, a poursuivi le Président, considère que les termes du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires sont « insuffisants », et devraient inclure leur destruction obligatoire. Par ailleurs, la Guinée équatoriale, qui occupera un siège non permanent du Conseil de sécurité, entend coopérer avec tous les États pour « imposer la paix dans le monde », ce qui implique de « garantir » la paix et d’assurer la protection des droits politiques, économiques, sociaux et culturels de tous les pays.
Le Président Obiang Nguema Mbasogo s’est dit inquiet des progrès modestes réalisés au cours des deux dernières décennies dans la lutte contre la sous-alimentation et les changements climatiques. Malgré tous les programmes internationaux qui ont été adoptés au cours de cette période, tels que les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), le nombre de personnes souffrant de la faim a augmenté et l’environnement a continué de se dégrader, provocant des cataclysmes meurtriers. L’ONU demeure bien loin des objectifs qu’elle s’est fixée, a-t-il observé, ajoutant que le terrorisme, la xénophobie, le trafic des personnes et la criminalité transnationale organisée ont pris de l’ampleur.
Tous ces phénomènes rendent nécessaires une plus grande « sensibilisation des nations » et l’instauration d’une coopération directe entre les États. « Aucun pays n’est exempt de responsabilité » face à ces problèmes, a poursuivi le Président, pour qui les États doivent redoubler d’efforts pour que triomphe la paix, sans toutefois se « prétendre des gendarmes qui imposent aux autres les principes de bonne gouvernance ».
Ce dont le monde a besoin, a insisté le Président, c’est d’un « esprit participatif » entre les hommes et les femmes, et entre les petits et les grands États. Il a plaidé à cet effet pour une réforme du Conseil de sécurité garantissant les « droits de toutes les nations » et une participation équitable de tous les continents. Il s’agit de la prémisse à partir de laquelle le monde pourra avancer vers un développement durable et réaliser le Programme de développement durable à l’horizon 2030 ainsi que l’Agenda 2063 de l’Union africaine.
De son côté, la Guinée équatoriale a accompli des progrès importants dans son développement, a affirmé M. Obiang Nguema Mbasogo, tempérés cependant par les effets de la crise économique. Après avoir décrit les menaces destinées à « déstabiliser le système de gouvernance pacifique et démocratique » de son pays, ainsi que les accusations « injustes et gratuites » contre ses dirigeants, sans égard à la souveraineté nationale, le Président a réaffirmé son appel à travailler « au progrès et au bien-être de l’humanité ».
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