Déclaration
    Brésil
    Son Excellence
    Michel Temer
    Président
    Kaltura
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    Résumé

    Après avoir souligné les défis auxquels font face les Nations Unies, M. MICHEL TEMER, Président du Brésil, a insisté sur l’importance de réformer l’Organisation. Il est particulièrement nécessaire d’élargir le Conseil de sécurité pour s’adapter aux réalités du XXIe siècle.  Il est urgent d’écouter la volonté de l’écrasante majorité de cette Assemblée, a-t-il dit. 

    « Personne ne peut comprendre que les idées qui se sont révélées fausses dans le passé puissent donner maintenant de bons résultats », a déclaré le Président du Brésil.

    « Nous rejetons le nationalisme exacerbé.  Nous ne croyons pas au protectionnisme comme solution aux défis économiques qui exigent des réponses efficaces aux racines de l’exclusion sociale.  La réalisation du développement, dans toutes ses dimensions, devrait guider notre action collective », a poursuivi M. Temer. 

    Combattre les changements climatiques est une part nécessaire de cette contribution, a-t-il ajouté.  « Nous soutenons l’Accord de Paris sur les changements climatiques », a affirmé M. Temer.  « Dans ce domaine, il n’y a pas d’autre possibilité que d’agir maintenant. » 

    Au Brésil, les sources d’énergie propres et renouvelables correspondent à plus de 40% de la matrice énergétique brésilienne, soit trois fois plus que la moyenne mondiale.  « Nous sommes leaders dans les domaines hydroélectriques et de la bioénergie », a expliqué le Président. 

    Le Brésil est fier d’avoir la plus importante couverture forestière tropicale au monde, a ajouté M. Tremer.  La déforestation est préoccupante en particulier en Amazonie.  Mais la bonne nouvelle est que les premières données disponibles de l’année dernière ont montré la réduction de plus de 20% de la déforestation dans cette région, a annoncé M. Temer. 

    L’autre facteur du développement est le commerce.  « Nous nous engageons à créer un système commercial international ouvert et fondé sur des règles, avec l’Organisation internationale du commerce et son mécanisme de règlement des différends en son centre », a dit le Président.  « Nous devons progresser pour éliminer les subventions agricoles qui faussent le commerce », a-t-il demandé.

    « Demain, je signerai le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires et je réitère notre appel pour que les puissances nucléaires entreprennent des engagements additionnels en matière de désarmement », a par ailleurs affirmé M. Temer. 

    Condamnant les derniers essais nucléaires et tirs de missiles par la République populaire démocratique de Corée (RPDC), il a ajouté qu’il était urgent de trouver une solution pacifique à la situation. 
    Au Moyen-Orient, le Brésil continue de soutenir la solution des deux États.  En Syrie, la solution qu’il faut chercher est essentiellement politique.  Elle ne peut plus être remise à plus tard. 

    Concernant Haïti, le Président du Brésil a dit que la communauté internationale devait respecter son engagement envers le peuple de ce pays.  « Le Brésil tiendra le sien », a-t-il assuré. 

    Pour ce qui est du terrorisme, l’unité est cruciale en particulier face à la capacité du terrorisme à s’adapter aux temps et aux terrains.  À propos de la détérioration de la situation des droits de l’homme au Venezuela, M. Temer a dit qu’il était du côté du peuple vénézuélien.  En Amérique du Sud, il n’y a pas d’autres choix que la démocratie.  « C’est ce qui a été dit au sein du Marché commun du Sud et c’est ce que nous allons continuer de respecter », a affirmé le Président du Brésil.

    Source :
    https://www.un.org/press/fr/2017/ag11947.doc.htm

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    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence Michel Temer (Président), Brésil
    Photo ONU

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