Déclaration
Résumé
M. ILHAM HEYDAR OGLU ALIYEV, Président de l’Azerbaïdjan, a dénoncé l’occupation arménienne de plus de 25% de son pays, depuis plus de 25 ans. Il a accusé l’Arménie d’y mener depuis une véritable « politique de nettoyage ethnique » et d’avoir commis un génocide contre la population azerbaïdjanaise, accusant même son Président actuel d’être l’un des criminels responsables de ces actes. Il s’est indigné de l’impunité dont bénéficie l’Arménie en dépit du fait que des organismes comme l’Organisation de la coopération islamique (OCI), le Mouvement des non-alignés et le Conseil de l’Europe aient adopté des décisions exigeant le retrait de l’Arménie de ces territoires, sans oublier les résolutions adoptées en 24 ans par le Conseil de sécurité et qui n’ont jamais été mises en œuvre. Pour le Président, il s’agit là d’une approche de deux poids, deux mesures. Il a donc exigé des sanctions à l’encontre de l’Arménie à laquelle il a également reproché de « tout faire pour bloquer les négociations ».
« Comment ce Gouvernement corrompu dirigé par un régime despote et médiéval peut se permettre d’enfreindre ainsi le droit international? », s’est emporté le Président qui, compte tenu de l’évolution récente de la situation dont les provocations militaires de l’Arménie, a réaffirmé le devoir de son gouvernement de défendre ses citoyens et de libérer ses territoires. Il a exigé de la communauté internationale qu’elle mette fin à cette terreur et à « ce fascisme arménien », conformément au droit international et aux résolutions pertinentes.
Le Président a ensuite passé en revue les progrès significatifs enregistrés par son pays en dépit de ce conflit, notamment son développement rapide et la consolidation d’une démocratie stable respectueuse des libertés fondamentales et fondée sur le multiculturalisme en tant que politique d’État, « contrairement à l’Arménie qui est un bloc monoethnique ». La diversité culturelle et religieuse constitue un grand atout pour le pays qui est à l’origine du processus de Bakou dont le but est de renforcer le dialogue entre le monde musulman et l’Europe. Depuis 2004, le pays a vu sa croissance économique multipliée par 3 et son niveau de pauvreté baisser pour se situer actuellement autour de 5%. L’Azerbaïdjan a également misé sur le développement de son industrie spatiale, la lutte contre la corruption et les investissements dans les secteurs de l’éducation et de la santé. L’Azerbaïdjan a aussi modernisé les infrastructures liées à l’exploitation du pétrole. Tous ces efforts se sont traduits par une augmentation considérable des salaires et des pensions, a affirmé le Président, en saluant le succès de l’indépendance du pays.
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