Déclaration
Résumé
M. RUI MARIA DE ARAÚJO, Premier Ministre du Timor-Leste, reconnaissant que l’intégration régionale créait des opportunités pour le développement économique et le bien-être des peuples, a indiqué que son pays aspirait à rejoindre l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN). L’année dernière, le Timor-Leste a été l’un des premiers pays à adhérer aux objectifs du développement durable, et il fait aujourd’hui partie d’un groupe de huit pays qui, en partageant les bonnes pratiques et les expériences, entendent « servir de modèles » dans la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
Le Gouvernement, a précisé le Premier Ministre, a établi un groupe de travail interministériel qui, avec la société civile et les partenaires du développement, a élaboré des indicateurs pour les 17 objectifs qui vont de pair avec le plan stratégique national de développement. Il a également mis l’accent sur la question du financement du développement. M. de Araújo a cité une étude récente publiée dans le magazine « Lancet » selon laquelle le Timor-Leste serait le pays qui a fait le plus de progrès dans le domaine de la santé depuis 2000. Il s’est aussi investi dans la campagne de résistance aux antibiotiques.
« Le Timor-Leste connaît trop bien le prix de la guerre », a poursuivi le Premier Ministre, en mettant en avant les bienfaits de la diplomatie préventive et du renforcement des institutions. Il a assuré l’ONU de la volonté de son pays de participer aux opérations de maintien de la paix. Quand des pays émergent de situations de conflit, il y a des questions de sécurité qui perdurent, a-t-il toutefois souligné. Pour sa part, le Timor-Leste s’est engagé à combattre le terrorisme et le crime organisé, le blanchiment d’argent et les flux financiers illicites, la piraterie, le trafic des stupéfiants et des armes et la traite des personnes.
Nation maritime affectée par l’impact des changements climatiques, le Timor-Leste a signé, en avril dernier, l’Accord de Paris qui est en cours de ratification au Parlement, a déclaré M. de Araújo. Il a déploré que, « 14 ans après être devenu le cent quatre-vingt-onzième État Membre de l’ONU, le Timor-Leste n’a toujours pas défini ses frontières maritimes avec l’Indonésie et l’Australie ». Toutefois, il a entamé des discussions à cette fin avec l’Indonésie et espère en faire bientôt de même avec l’Australie. Il a saisi la Commission de conciliation obligatoire, un mécanisme de règlement des différends prévu par la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, en vue de trouver une solution amiable.
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