Déclaration
Résumé
M. PRAKASH SHARAN MAHAT, Ministre des affaires étrangères du Népal, a mis en relief les réussites de son pays dans la mise en œuvre des objectifs du Millénaire pour le développement. La pauvreté a été réduite de moitié; les taux de mortalité maternelle et infantile ont diminué et la scolarisation des enfants, y compris des filles, a augmenté. Le Programme de développement durable à l’horizon 2030 fait aujourd’hui partie des plans nationaux de développement.
Le Népal est le pays natal de Bouddha, a rappelé M. Mahat, et, dans cet esprit, il appuie le dialogue entre les civilisations. Il accueille le Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Asie et dans le Pacifique. Depuis toujours, il est engagé dans les opérations de maintien de la paix de l’ONU.
Le Ministre a estimé que le succès des missions de paix dépendait de l’unité politique du Conseil de sécurité, de mandats clairement définis, de ressources adéquates, de la sûreté et de la sécurité du personnel, d’une collaboration renforcée avec les pays contributeurs de troupes et d’une stratégie de sortie claire. À son avis, les pays contributeurs devraient aussi avoir l’opportunité d’occuper des postes de leadership, tant sur le terrain qu’au Siège.
« La nouvelle constitution du Népal contient une liste impressionnante de droits de l’homme », a assuré M. Mahat. La peine de mort a été abolie et la Commission nationale des droits de l’homme ainsi que d’autres organes constitutionnels indépendants s’attachent à promouvoir et à protéger ces droits dans toutes les sphères de la vie publique. De plus, la Commission d’enquête sur les personnes disparues et la Commission vérité et réconciliation remplissent leur mandat de manière impartiale. Le Népal a présenté sa candidature pour occuper un siège au Conseil des droits de l’homme à compter de 2018.
En tant que pays d’origine, avec plus de trois millions de travailleurs migrants, le Népal attache une grande importance à la protection des droits de ces personnes, a poursuivi le Ministre. Bien qu’il ne soit pas partie à la Convention sur les réfugiés de 1951 et à son Protocole de 1967, il a toujours accueilli des réfugiés pour des motifs humanitaires.
M. Mahat a évoqué les contraintes qui pèsent sur les pays en développement sans littoral et souhaité l’application robuste des programmes d’action d’Istanbul, de Vienne et d’Addis-Abeba, ainsi que du Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe. Pays himalayen, le Népal est en effet confronté à la fonte des glaciers et à des crues brutales. Il a estimé que la justice climatique, fondée sur le principe de la responsabilité commune mais différenciée, devrait être au cœur de la mise en œuvre de l’Accord de Paris.
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