Déclaration
Résumé
M. HAGE GEINGOB, Président de la Namibie, a insisté sur le fait que l’un des principaux objectifs de la présente session devrait être de donner un élan au Programme de développement durable à l’horizon 2030. « Il y va de la sécurité des générations futures. » La mise en œuvre efficace de ce Programme exigera la cohésion et la complémentarité des efforts tant sur le plan international, que régional, national et local, a poursuivi M. Geinkob, qui a souligné la nécessité de pleinement intégrer la protection de l’environnement et la croissance inclusive dans nos modèles économiques, ce qui signifie concrètement qu’il va falloir résolument se détourner du modèle qui prévaut toujours dans de nombreux pays.
Expliquant que la Namibie avait connu un ralentissement économique cette année, après plusieurs années de taux de croissance se situant autour de 5%, le Président s’est néanmoins dit confiant dans les perspectives économiques de son pays. Pour encourager la reprise et les opportunités à long terme, son gouvernement a d’ores et déjà opté pour des réformes qui tiennent compte des recommandations des agences de notation internationales.
Face au dilemme du niveau sans précédent des déplacements forcés de population, M. Geingob en a appelé à la solidarité internationale. Il a également insisté sur l’importance de s’attaquer aux causes profondes de ces situations plutôt que de se limiter à en gérer les symptômes. Pour ce qui est de l’Accord de Paris sur le climat, que la Namibie a ratifié, il a exigé des efforts concertés sur les plans international et régional pour sa mise en œuvre concrète.
La Namibie, qui est l’un des pays les plus secs au monde, a lancé un programme pour optimiser la récupération des eaux et pour investir dans des énergies alternatives. Son Président a également rappelé que la Namibie recevra le pôle africain du Fonds vert pour le climat « en temps opportun ». Elle compte sur l’appui de la communauté internationale en ce sens.
M. Geingob a mis l’accent sur le fait que le système des Nations Unies devait être un modèle de transparence et d’inclusive, et, dans cet esprit, il estime que la réforme du Conseil de sécurité s’impose. Pour lui, « on ne peut plus se limiter ici à respecter les intérêts de quelques pays » et il faut mettre le Conseil au service de toute l’humanité en tenant compte de la large composition de l’Organisation. Par conséquent, l’Afrique doit en faire partie, a exigé M. Geingob.
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