Déclaration
    Guatemala
    Son Excellence
    Jimmy Morales
    Président
    Kaltura
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    Résumé

    M. JIMMY MORALES, Président du Guatemala, a expliqué que son pays marquait cette année deux anniversaires: les 30 ans du « processus d’Esquipulas » en Amérique centrale et les 20 ans de l’accord de paix durable signé le 29 décembre 1996.  Il a expliqué que la mise en œuvre de ces accords a transformé le Guatemala et contribué à son développement et sa modernisation.  Notant que certaines parties de ces accords n’ont pas été mises en œuvre, il a dit qu’il était urgent de relancer les questions de l’identité et des droits des peuples autochtones, du développement rural et de l’autonomisation des femmes.  Il a expliqué que 2015 a changé le cours de l’histoire du Guatemala lorsque le peuple s’est révolté contre l’autorité d’un État qui a trahi la Constitution.  Il a expliqué qu’après cinq mois de soulèvement populaire, l’état de droit est aujourd’hui plus fort que jamais au Guatemala.

    Le Président du Guatemala a expliqué que son gouvernement, inspiré par la volonté du peuple de transformer le pays, avait identifié cinq priorités: la transparence, la santé, l’éducation, la sécurité et le développement.  Il a ajouté que les droits de l'homme étaient intrinsèquement liés au respect de la démocratie et à l’état de droit.  C’est pourquoi, il a expliqué que le renforcement du système international des droits de l'homme était une priorité du Guatemala.  Son pays, a-t-il annoncé, sera candidat à un siège au Conseil des droits de l'homme pour la période 2017-2019.  Il a expliqué que le Plan de développement national à l’horizon 2032 était en phase avec le Programme de développement durable à l’horizon 2030.

     

    Source :
    https://www.un.org/press/fr/2016/ag11826.doc.htm

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    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence Jimmy Morales (Président), Guatemala
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    Sessions antérieures

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    Droit de réponse (26 septembre)

    Première Déclaration:

    À son tour, le représentant du Guatemala a répondu à la délégation du Belize, concernant le différend « frontalier terrestre, insulaire et maritime » entre les deux pays.  Il a en premier lieu rappelé la volonté de son pays de résoudre « ce contentieux territorial, dont les deux pays ont hérité », devant la Cour internationale de Justice.  Il a également souligné l’intention de son pays d’entretenir des relations privilégiées avec le Belize, basées sur le respect mutuel.  « C’est pour cette raison que nous rejetons vivement les accusations infondées de la délégation de Belize, dans la mesure où elles ne correspondent pas à la vérité », a-t-il déclaré.

    Il a souligné que, depuis la création de l’ONU, son pays n’a jamais recouru à la force ou à la menace pour régler ce différend territorial, vieux de 157 ans.  En effet, a expliqué le représentant, le Guatemala a été victime d’une dépossession et d’une mutilation de son territoire, en raison de la politique expansionniste et prédatrice de la puissance impériale et colonisatrice qui, prenant appui sur sa force militaire, au mépris flagrant des traités signés, en particulier les Traités Clayton–Bulwer et Wyke-Aycinena, plus connu sous le nom de « Convention anglo-guatémaltèque de 1859 », s’est emparée par la force d’un territoire qui ne lui appartenait pas, a-t-il estimé. 

    Le représentant a souligné que son pays a fait tout son possible pendant plus de 120 ans pour régler ce différend de manière pacifique.  « En dépit de l’abus et de la dépossession dont nous avons été victimes, le Guatemala a reconnu le droit du peuple de Belize à l’autodétermination et à l’indépendance, mais il a maintenu sa demande légitime concernant la partie correspondante à ce territoire spécifique », a-t-il souligné.

    Mon pays, a-t-il poursuivi, est désormais victime « d’un autre type de violence, caractérisé par une conduite abjecte, incompatible avec les liens d’amitié sur lesquels doivent se baser les relations entre Nations ».  Le représentant a en effet précisé qu’au cours des 10 dernières années, 10 paysans guatémaltèques « sans défense » ont été tués à Belize, simplement parce qu’ils se trouvaient sur le territoire administré par ce dernier.  Il a qualifié ces incidents « d’actes barbares », « d’aberration morale » et de « conduite irrationnelle et injustifiable ».

    Il a par ailleurs rejeté les conclusions des experts mentionnés par le Belize dans sa déclaration, concernant le dernier de ces « incidents tragiques », en avril dernier.  Il a dénoncé l’usage disproportionné de la force par les forces de Belize, qui a conduit à la mort d’un adolescent guatémaltèque.  « La présence non autorisée de personnes ne justifie en aucun cas l’usage disproportionné et létal de la force », a-t-il rappelé.

    Source: GA/11