Déclaration
Résumé
M. ALAIN AIMÉ NYAMITWE, Ministre des relations extérieures et de la coopération internationale du Burundi, a assuré de la volonté de son gouvernement de dialoguer en précisant que son pays avait participé à toutes les réunions organisées par la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE). Il a précisé que le 8 septembre dernier, l’ancien Président tanzanien Benjamin Mkapa avait présenté un rapport sur le processus en cours, en notant que les pays d’Afrique de l’Est réunis dans le cadre d’un sommet extraordinaire de la Communauté d’Afrique de l’Est décideraient de la marche à suivre dans les semaines et mois à venir.
Il a dit la pertinence des résolutions 2248 (2015) et 2279 (2016) du Conseil de sécurité en assurant que son gouvernement rejetait la violence et assurait les droits de l’homme. Il a précisé que la commission de réconciliation avait présenté cinq points de discussion aux citoyens burundais
En revanche, le Ministre burundais s’est dit stupéfait par le manque de consensus qui a marqué l’adoption de la résolution 2303 (2016) du Conseil de sécurité qui a autorisé le déploiement de 228 policiers des Nations Unies avec pour mandat de rendre compte de la situation sécuritaire et des violations des droits de l’homme au Burundi.
Il a souligné l’amélioration de la situation en expliquant que 90 000 réfugiés burundais sont rentrés au Burundi au cours des quatre derniers mois. Il a demandé aux pays voisins de faciliter le rapatriement volontaire de tous les réfugiés burundais. Il a précisé que le dernier rapport du groupe d’experts des Nations Unies sur la République démocratique du Congo (RDC) ne laissait aucun doute sur les activités de groupes violents qui s’attaquent au Burundi.
Par ailleurs, Il a jugé que la lutte contre le terrorisme devait être menée avec plus de conviction au niveau international avant de rappeler que 5 000 soldats de la paix du Burundi étaient présents en Somalie. Il a regretté les tentatives d’ingérence étrangère permanentes dans les affaires intérieures burundaises.
M. Nyamitwe a rappelé que le Burundi était un pays souverain depuis le 1er juin 1962 et que les trois groupes ethniques qui le composent, y vivent en toute égalité.
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