Déclaration
Résumé
M. ROCH MARC CHRISTIAN KABORÉ, Président du Burkina Faso, a déclaré qu’après avoir traversé une crise politique profonde, le Burkina Faso a renoué avec les valeurs cardinales qui fondent la démocratie et l’état de droit. Le peuple burkinabé a fait montre d’une grande maturité et administré la preuve que rien ni personne ne peut indéfiniment étouffer la soif de justice et de liberté d’une population consciente et jalouse de ses droits, et de sa dignité. Pour donner véritablement son sens au combat que notre peuple a mené pour sa liberté et le progrès, le Gouvernement a élaboré le Plan national de développement économique et social (PNDES) pour la période 2016-2020.
Le terrorisme et l’extrémisme violent, a poursuivi M. Kaboré, se sont imposés comme des menaces majeures de notre temps. Le Burkina Faso salue ainsi le Plan d’action contre l’extrémisme violent du Secrétaire général adopté le 15 janvier 2016, et appelle à la finalisation urgente et l’adoption du projet de convention générale sur le terrorisme. La situation sécuritaire au nord du Mali demeure une source de grande préoccupation, et mérite l’attention de la communauté internationale, par le relèvement du mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), et un soutien important aux initiatives sous-régionales, notamment l’opérationnalisation de la force d’intervention rapide du G5 Sahel, ainsi que l’appui à la mise en place par l’État malien de véritables leviers du développement de cette région.
Le monde ne sera pas en paix tant que le Moyen-Orient ne sera pas en paix, a estimé le Président Kaboré, qui a appelé à un règlement pacifique, juste et équitable du conflit israélo-palestinien. En Syrie, en Iraq et au Yémen, la communauté internationale, a-t-il souligné, doit s’investir dans la recherche d’une paix véritable, dans le respect du droit international, afin que les énormes potentialités de ces pays puissent contribuer au bien-être de leurs populations et de leur région.
Par ailleurs, a-t-il dit, les changements climatiques s’inscrivent en bonne place parmi les préoccupations du Burkina Faso qui fonde l’espoir que l’Accord de Paris sur le climat permettra la réduction sensible des taux de carbone par les pays développés et la tenue des promesses financières afin de renforcer la résilience des pays en développement contre les catastrophes climatiques. Avant de terminer, M. Kaboré a annoncé la volonté de son gouvernement de mettre définitivement un terme au fléau du VIH/sida d’ici à 2030.
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