Déclaration
    Azerbaïdjan
    Son Excellence
    Elmar Maharram oglu Mammadyarov
    Ministre des affaires étrangères
    Kaltura
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    Résumé

    M. ELMAR MAHARRAM OGLU MAMMADYAROV, Ministre des affaires étrangères de l’Azerbaïdjan, a annoncé d’emblée que son pays avait adopté une stratégie de développement nationale qui prend en compte les objectifs de développement durable et poursuit les programmes de grande envergure pour améliorer la gouvernance, la croissance durable, le renforcement de l’état de droit et le respect des droits de l’homme et pour faciliter l’accès aux services publics.  Malgré la chute du prix du pétrole et la crise économique mondiale, l’Azerbaïdjan a réussi à maintenir sa croissance économique.  Le Ministre a également rappelé que cette année, son pays avait été élu au Conseil économique et social pour la période 2017-2019 avec 176 voix sur 184.

    Abordant la question du conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, le Ministre a affirmé qu’il n’y avait pas eu de progrès substantiels depuis le dernier débat général: « l’Arménie continue d’occuper des territoires de l’Azerbaïdjan, y compris la région de Nagorno-Karabakh et sept districts adjacents, en violation flagrante du droit international et des résolutions 822, 853, 874 et 884 adoptée en 1993 par le Conseil de sécurité ».  Le Ministre a passé en revue les conséquences économiques et humanitaires de cette situation pour son pays et regretté que les politiques et pratiques arméniennes dans les territoires occupés azerbaidjanais sapent toute possibilité de règlement politique de ce conflit et posent une menace à la paix, la sécurité et la stabilité de la région.  Il a réitéré le point de vue de son pays selon lequel cette présence illégale des Forces armées arméniennes est un facteur de déstabilisation majeur qui a le potentiel de dégénérer avec des conséquences imprévisibles à tout moment. 

    Le Ministre a reproché à l’Arménie de ne pas s’engager dans des négociations de bonne foi, de ne pas respecter le cessez-le-feu de 1994 et de refuser de retirer ses troupes d’Azerbaïdjan.  Il a exigé que l’Arménie mette un terme aux provocations qui touchent des civils et aux mutilations infligées aux soldats azerbaidjanais tombés, comme cela a été le cas en avril dernier.  Compter sur le statu quo et les provocations armées est une grave erreur de calcul, a prévenu le Ministre.  Ces tentatives hypocrites d’induire la communauté internationale en erreur sur les causes profondes du conflit en se présentant en victime sont vouées à l’échec », a-t-il ajouté.  Il a insisté sur le fait que ce conflit ne peut être réglé que sur la base de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de son pays dans les frontières internationalement reconnues.

    Source :
    https://www.un.org/press/fr/2016/ag11829.doc.htm

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    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence Elmar Maharram oglu Mammadyarov (Ministre des affaires étrangères), Azerbaïdjan
    Photo ONU

    Sessions antérieures

    Accéder aux déclarations faites lors des débats généraux des années passées.

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    Droit de réponse (23 Septembre)

    Première Déclaration:

    Le représentant de l’Arménie a qualifié de mensonges les propos tenus par l’Azerbaïdjan.  « Le Haut-Karabakh n’a jamais fait partie de l’Azerbaïdjan et n’en fera jamais partie », a-t-il asséné, en parlant d’un territoire qui a été cédé selon lui par le « parti communiste bolchévique ».  L’Azerbaïdjan n’aura jamais accès au potentiel économique de cette région, a promis le représentant, en exhortant ce pays à cesser les violations des droits de l’homme et les « glorifications au plus haut niveau politique » des auteurs de ces crimes.

    Son homologue de l’Azerbaïdjan a réaffirmé que l’Arménie avait déclenché une guerre contre son pays et mené une purification ethnique en expulsant des populations azerbaidjanaises.  Il est établi, a-t-il argué, que l’Arménie a violé le droit international dès 1992, en perpétrant le massacre de Khojaly et en expulsant des populations civiles.  Le Conseil de sécurité a exigé le retrait immédiat et sans conditions de toutes les forces arméniennes du Haut-Karabakh, a-t-il souligné, accusant l’Arménie de ne pas démontrer la volonté politique nécessaire dans les négociations bilatérales.

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    Droit de réponse (23 Septembre)

    Deuxième Déclaration:

    Le représentant de l’Arménie a contesté les propos de son homologue de l’Azerbaïdjan et accusé ce pays d’être en réalité responsable du massacre de Khojaly.  Si l’autodétermination est un droit, alors les populations du Haut-Karabakh peuvent l’exercer.

    Réagissant à ces propos, le représentant de l’Azerbaïdjan a dit que l’Arménie n’avait aucune légitimité à conjecturer sur ce droit, alors qu’elle a commis des massacres.  L’Arménie porte la responsabilité de la situation actuelle, a-t-il tranché.

    Source: GA/11