Déclaration
Résumé
M. PETER CHRISTIAN, Président des États fédérés de Micronésie, a évoqué les rives de nombreux atolls où il ne reste rien des plages de sable et des palmiers d’autrefois. Il a exprimé sa peur non seulement de voir s’élever le niveau de la mer, mais aussi de subir les autres effets du réchauffement climatique comme des courants plus forts et des typhons plus fréquents. On nous dit que les causes sont connues et qu’il existe des moyens de ralentir ce phénomène, a-t-il dit, en espérant que l’on passe à l’action. Je suis encouragé, a-t-il ajouté, par la tournure espérée dans les discussions sur les changements climatiques qui doivent s’accélérer et être plus sérieuses. Il a également remarqué que la question intéresse davantage les États Membres.
« Nous devons être plus cohérents dans nos actions pour conclure un accord qui permette d’atténuer la menace du naufrage des îles et de prévenir un éventuel génocide des peuples et des cultures de l’océan », a lancé M. Christian. Il a rappelé que le Parlement micronésien avait, en 1995, donné son feu vert à l’accession du pays au Protocole de Montréal qui vise à protéger la couche d’ozone. En 2009, a-t-il précisé, son pays a fait une première proposition d’amendement à ce Protocole pour réduire les hydrofluorocarbones (HFCs) qui sont de puissants gaz à effet de serre, donnant ainsi un élan qui a abouti à une réduction dans plus de 100 pays. Les parties au Protocole envisagent maintenant de se mettre d’accord sur un mandat pour négocier cette réduction, a-t-il dit.
Le Président micronésien a salué les initiatives prises dans cette voie par son homologue américain, celui-ci ayant annoncé, avec le Président de la Chine, vouloir accélérer la réduction des HFC super polluants. Il a apprécié en outre les engagements qui s’en sont suivis de la part de l’Inde et du Brésil.
L’autre stratégie des États fédérés de Micronésie, a-t-il poursuivi, c’est d’être à Paris en décembre, lors de la Conférence des États Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (COP21), pour soutenir la cause des petites îles. Il a aussi exposé l’objectif du « Micronesian Challenge » par lequel ces îles ont décidé de préserver 30% des zones côtières et 20% des zones terrestres. M. Christian a réitéré son engagement en faveur d’une paix universelle dans le monde où doivent régner l’amitié, le partenariat, la coopération et le respect.
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