Assemblée générale
    Déclaration
    Maldives
    Son Excellence
    Dunya Maumoon
    Ministre des affaires étrangères
    Kaltura
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    Résumé

    Mme DUNYA MAUMOON, Ministre des affaires étrangères des Maldives, a rappelé que les premiers mots de la Charte des Nations Unies sont « Nous les peuples ».  Soixante-dix ans après, il faut se demander si le peuple a été bien servi au-delà des promesses et confirmation des principes, a-t-elle estimé.  Alors que les Nations Unies sont et restent le meilleur espoir de l’humanité, elles restent aussi piégées, prisonnières des excuses et coincées dans les mandats de ses organes.  Pourquoi le Conseil de sécurité ne peut-il débattre que des questions d’armes et de bombes?  Pourquoi le Conseil économique et social ne pourrait-il aussi discuter de la paix et de la sécurité?  Pourquoi le développement et la guerre ne peuvent avoir une dimension « droits de l’homme »?  Pourquoi chaque thématique relève de la compétence exclusive d’un organe? s’est interrogée la Ministre.   

    Les Maldives sont d’avis que chaque problème doit être examiné sous ses différents aspects et cela implique une redéfinition du concept de sécurité, incluant toutes les questions liées aux menaces visant l’humanité, dont les changements climatiques.  Pour les Maldives, les changements climatiques sont une menace à la paix et à la sécurité.  Ils affectent l’économie, entravent l’exercice des droits de l’homme et compromettent le mode de vie des populations.  Les Maldives sont prêtes à agir.  Elles ont d’ailleurs déjà commencé, avec les autres petits États insulaires en développement, à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à travailler à un instrument juridiquement contraignant en prévision de la Conférence de Paris sur le climat, a souligné la Ministre.  

    La question des océans est une autre source de préoccupation pour les Maldives, car ils représentent une grosse partie de leur économie et de leur mode de vie.  L’exploitation illégale des ressources naturelles et maritimes par des bandes criminelles menace également la paix et la sécurité.  C’est pour cela que depuis 1980, le braconnage des tortues est interdit et que la biosphère est protégée depuis 2012.  Les Maldives investissent aussi dans les capacités de résilience de ses communautés à l’intérieur, comme à l’extérieur du pays, notamment en promouvant l’autonomisation des jeunes et des femmes et en renforçant la démocratie. 

    La Ministre a également déclaré que « la crise des migrants » ne devrait pas s’appeler ainsi, mais plutôt « crise des réfugiés », car a-t-elle ajouté, ils fuient la violence, la barbarie et le terrorisme insensé de groupes qui agissent au nom de l’islam et nourrissent ainsi le courant islamophobe.  La communauté internationale ne doit pas laisser ces groupes dénaturer la religion islamique, « religion de paix et de tolérance », a-t-elle ajouté.  Elle s’est ensuite réjouie que le drapeau palestinien flotte désormais aux Nations Unies.  C’est une étape historique, s’est-elle félicitée, ajoutant qu’une solution permanente à la situation en Palestine serait le retrait complet d’Israël des territoires occupés et la proclamation d’un État palestinien. 

    Source :
    http://www.un.org/press/fr/2015/ag11701.doc.htm

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    Photo

    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence Dunya Maumoon (Ministre des affaires étrangères), Maldives
    Photo ONU

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