Déclaration
    Costa Rica
    Son Excellence
    Luis Guillermo Solís Rivera
    Président
    Kaltura
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    Résumé

    M. LUIS GUILLERMO SOLÍS RIVERA, Président du Costa Rica, a réaffirmé le rôle central de l’Assemblée générale au sein de l’ONU et proposé d’élire le Secrétaire général « de manière plus démocratique ».  Depuis 1946, a-t-il en effet regretté, le processus qui consiste à choisir la personne qui occupe le poste le plus important de la communauté internationale est « caractérisé par l’opacité ».  Avec l’Estonie, le Costa Rica dirige les efforts de près d’une trentaine de pays visant à établir « un processus transparent, démocratique, équitable, inclusif et conforme à la Charte ».  De même, il invite les États Membres à présenter des femmes candidates au poste de Secrétaire général.

    Le Président a également reproché au Conseil de sécurité de ne pas mettre suffisamment l’accent sur la prévention des conflits et la protection des populations civiles.  Les crises actuelles, a-t-il constaté, n’ont pas surgi du jour au lendemain; elles se sont développées au fil des ans.  À son avis, certains États tentent de manipuler les buts et principes de la Charte pour empêcher l’ONU de relever les défis.  Ainsi le concept de souveraineté ne peut-il plus « servir d’excuse » pour ne rien faire, a-t-il estimé.  C’est pour cette raison que le Costa Rica appuie le plan d’action du Secrétaire général intitulé « Les droits avant tout », ainsi que la proposition de la France visant à limiter le recours au droit de veto en cas d’atrocités de masse.

    M. Rivera s’est félicité ensuite de voir l’état de droit occuper une place clef dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030.  Il a appelé tous les États à ratifier le Statut de Rome portant création de la Cour pénale internationale (CPI) et à appliquer le Traité sur le commerce des armes.  Il a également encouragé les États à participer à l’Engagement humanitaire contre les armes nucléaires.  Par ailleurs, le Président a jugé indispensable de renforcer le troisième pilier des Nations Unies que constituent les droits de l’homme, y compris le droit au développement, et qui ne reçoit que 3% du budget ordinaire.  Il a souhaité une meilleure coordination des efforts de tous les mécanismes impliqués.  Le Costa Rica a lancé l’Engagement de Genève sur les droits de l’homme et les changements climatiques, a précisé M. Rivera à cet effet.  

    Après avoir condamné le terrorisme sous toutes ses formes, le Président s’est dit particulièrement préoccupé par la violence sexuelle utilisée comme tactique de guerre, la restriction des droits des femmes et le recours aux drones armés hors des zones de conflit.  Enfin, il a rappelé que l’Université pour la paix, basée dans son pays, fêtait son trente-cinquième anniversaire.  

    Source :
    http://www.un.org/press/fr/2015/ag11695.doc.htm

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    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence Luis Guillermo Solís Rivera (Président), Costa Rica
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