Déclaration
Résumé
Alors que les Nations Unies entrent dans leur soixante et onzième année, a indiqué M. GASTON ALPHONSO BROWNE, Premier Ministre d’Antigua-et-Barbuda, les petits États comme le sien devraient bénéficier du même respect que « les riches et les puissants », d’autant que l’éloignement, les échanges au prix fort, les menaces des changements climatiques et la limite des activités économiques rendent difficile, voire impossible, le financement du développement sans aide extérieure, a-t-il souligné.
Or, 11 ans après qu’un différend commercial a été tranché en faveur de son pays, le jugement reste ignoré par la partie adverse, une grande puissance, a poursuivi le responsable qui a dénoncé « un déni de justice ». Son pays, avec ses 100 000 habitants, ne peut être traité par le système régissant le commerce international comme le Canada, les États-Unis ou le Japon, mais « nécessite un traitement différent », a-t-il fait valoir. Il a dénoncé le fait que l’Union européenne ait inscrit son pays sur la liste des « paradis fiscaux », « ternit à tort » son image et porte préjudice à son système bancaire.
Le Premier Ministre a rappelé qu’à ses yeux les changements climatiques présentaient « la pire menace pour l’humanité » en particulier pour les États insulaires des Caraïbes, du Pacifique et de l’océan Indien. « Toutes les nations industrialisées doivent assumer la responsabilité de leurs taux élevés d’émission de gaz à effet de serre », a-t-il jugé, ajoutant que la Conférence de Paris sur le climat sera un succès si toutes les nations s’engagent à limiter la hausse de la température terrestre à au-dessous de 1.5°C.
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