Déclaration
Résumé
M. TANASAK PATIMAPRAGORN, Vice-Premier Ministre et Ministre des affaires étrangères de la Thaïlande, a dit que pour la Thaïlande, le développement ne se réduit pas au produit intérieur brut (PIB), mais, a-t-il expliqué, pour qu’il soit durable, il doit aller de pair avec la démocratie, les droits de l’homme, la paix et la sécurité. La démocratie va au-delà des élections. Elle doit s’appuyer sur le respect de l’état de droit, de la bonne gouvernance, de la transparence, de la reddition des comptes et de l’égalité d’accès de tous à la justice. « Ces exigences n’étaient pas respectées dans mon pays avant le 22 mai », a affirmé le Vice-Premier Ministre. Il a expliqué qu’avant cette date, la Thaïlande vivait une impasse politique marquée par un dysfonctionnement de la démocratie et un risque de bain de sang. L’opposition politique, a-t-il ajouté, n’a pas su saisir la chance qui lui a été donnée et l’armée a dû intervenir pour sauver la démocratie thaïlandaise et prévenir l’instabilité dans le pays et la région tout entière, a affirmé M. Patimapragorn.
La Thaïlande, a-t-il aussi affirmé, est maintenant dans une période de transition et reste engagée en faveur de la démocratie et des droits de l’homme. « La Thaïlande ne tourne pas le dos à la démocratie, mais nous avons besoin de temps et d’espace pour permettre la réconciliation, mener des réformes politiques et renforcer nos institutions démocratiques », s’est défendu le Vice-Premier Ministre. Il a noté qu’en plus de cette feuille de route en faveur du retour à la démocratie, la Thaïlande vit également le retour de la croissance économique. Il a souligné que dans le monde aujourd’hui, aucune nation ne peut être un îlot de prospérité sans tenir compte des autres. Il a ainsi invité la communauté internationale à un partenariat solide pour le programme de développement pour l’après-2015. Il a, dans la même veine, assuré que la sécurité humaine est au cœur même du développement durable, déplorant ainsi les conflits qui ont cours au Moyen-Orient, en Syrie, en Libye, en Iraq et dans la bande de Gaza.
Il a plaidé pour une paix durable entre Palestiniens et Israéliens, précisant que les premiers ont autant besoin d’un État reconnu par la communauté internationale que les seconds de vivre dans la paix. M. Patimapragorn a rappelé que des soldats thaïlandais ont été associés à plusieurs missions de maintien de la paix à travers le monde, ajoutant que c’est cet engagement pour les causes des Nations Unies qui a conduit le pays à présenter sa candidature à un siège au Conseil des droits de l’homme pour la période de 2015- 017, et au Conseil de sécurité pour la période 2017-2018.
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