Déclaration
Résumé
M. CAMILLO M. GONSALVES, Ministre des affaires étrangères de Saint-Vincent-et-les Grenadines, a dit que son pays ne pouvait plus accepter que sa survie dépende des lubies et des négligences des plus puissants. Il a appelé tous les États Membres, petits et grands, à respecter à la lettre la Charte des Nations Unies. Il a appuyé les efforts visant à éliminer le fléau de l’État islamique. Il a souhaité qu’on ne fasse plus de différence entre les groupes en notant que certains États financent des groupes terroristes. Il a particulièrement fustigé le « terrorisme d’État » des États-Unis dont Cuba est victime. Le droit d’Israël d’exister ne peut pas donner à ce pays le droit de violer les droits souverains du peuple palestinien, a aussi dit le Ministre des affaires étrangères de Saint-Vincent-et-les Grenadines.
Par ailleurs, il a particulièrement dénoncé les conséquences des changements climatiques, en précisant que son pays consacrait en moyenne 10% de son PIB pour faire face aux conséquences des catastrophes naturelles dont on impute la responsabilité aux changements climatiques. « En décembre 2013, 17% de notre PIB a été balayé par trois heures de tempête », a-t-il précisé. En dépit des promesses, le compte n’y est pas pour éviter de limiter la hausse des températures à 1,5 degré par rapport aux températures antérieures à la période industrielle. « Nous sommes inquiets de la possibilité que l’accord juridiquement contraignant que nous devrions adopter en 2015 ne sera pas suffisant pour faire face aux défis climatiques », a dit M. Gonsalves, après avoir fustigé « les diplomates qui se rejettent la faute » sur les causes des changements climatiques.
En outre, M Gonsalves a jugé indispensable que les objectifs de développement pour l’après-2015 s’appuient sur les priorités des pays en développement et comprennent des engagements mesurables pour les partenaires au développement.
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