Déclaration
Résumé
M. MILAN JAYA NYAMRAJSINGH MEETARBHAN (Maurice) s’est demandé si le cadre institutionnel envisagé il y a 70 ans était toujours valable, dans un monde où les inégalités entre nations sont toujours très prononcées. Selon lui, le programme de développement pour l’après-2015 doit faire du respect des droits de l’homme, de l’égalité et de la viabilité des priorités, en s’appuyant sur quatre piliers: un développement social et économique inclusif, la viabilité environnementale, ainsi que la paix et la sécurité. Mais pour soutenir le développement au niveau international, encore faudrait-il disposer d’un régime international fondé sur une coopération qui facilite le transfert de technologies, a souligné le représentant, qui a jugé cela tout particulièrement pertinent pour les petits États insulaires en développement (PEID).
« Nous devons nous appuyer sur l’élan impulsé par le Sommet sur le climat de la semaine dernière pour relever les défis qui se posent au niveau mondial et auxquels nos nations sont particulièrement exposées », a-t-il dit. M. Meetarbhan s’est félicité sur ce point de la décision des chefs de gouvernement du Commonwealth d’établir un « Centre pour le financement du climat », qui sera basé à Maurice. Jugeant que les océans étaient la dernière frontière du développement économique, il a annoncé que son pays s’était doté d’une feuille de route sur l’économie des océans, afin de réaliser le potentiel des ressources halieutiques tout en veillant au respect des écosystèmes marins. La délégation a souhaité que les Nations Unies adoptent une stratégie mondiale pour les océans, qui fournirait des directives générales et un cadre institutionnel pour les plans élaborés au niveau national.
En conclusion, le représentant s’est élevé contre le fait que son pays serait toujours sous domination coloniale. « En effet, le démembrement, par le Royaume-Uni, d’une partie de Maurice, avant son indépendance, était et continue d’être une violation flagrante du droit international et des résolutions pertinentes des Nations Unies. » C’est pourquoi nous avons exhorté, l’an dernier, les États-Unis à ne pas maintenir sa présence sur l’atoll de Diego Garcia, en vertu d’un arrangement illégal avec le Royaume-Uni. Ces deux puissances, a ajouté M. Meetarbhan, devraient s’engager dans des pourparlers de bonne foi avec notre gouvernement pour que soit reconnue la souveraineté de Maurice sur ce territoire.
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