Déclaration
    Costa Rica
    Son Excellence
    Luis Guillermo Solís Rivera
    Président
    Kaltura
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    Résumé

    M. LUIS GUILLERMO SOLÍS RIVERA, Président du Costa Rica, a déploré la recrudescence des violations des droits de l’homme partout dans le monde et le fait que beaucoup restent impunies.  Il s’est notamment alarmé des agissements de l’« EIIL ».  Après avoir énuméré les autres situations de conflit et de crise qui entraînent de telles violations, il a attiré l’attention sur le cas de l’Amérique centrale où des millions de personnes traversent seules les frontières vers les États-Unis en prenant tous les risques.  Le Président a dénoncé la passivité, demandant aux Nations Unies de passer à l’action face aux États qui ne respectent pas les normes agréées.

    Le maintien de la paix et de la sécurité internationales commence par l’instauration d’une culture de la paix, a-t-il rappelé, en soulignant ce que fait son pays, siège notamment de la Cour interaméricaine des droits de l’homme.  En outre, en tant que membre du Groupe des Amis de la médiation, le Costa Rica a joué le rôle de chef de file pour l’adoption de la résolution 6863 de l’Assemblée générale dont l’objectif était de souligner le rôle des organisations régionales et sous-régionales dans la médiation.  Le Président a insisté pour que les États règlent leurs différends par la voie pacifique et a exigé que les auteurs de crimes graves, comme les crimes contre l’humanité, soient traduits en justice, se disant défavorable à l’affaiblissement de la Cour pénale internationale.

    Le Président costaricien a demandé au Conseil de sécurité d’adopter une mentalité proactive et d’être démocratique, efficace, transparent et inclusif.  Il a exhorté les membres permanents du Conseil de sécurité de ne pas utiliser leur droit de veto dans les cas de génocide, de crime contre l’humanité et de crime de guerre, se félicitant à cet égard de la proposition française d’un « code de conduite » pour guider l’exercice du droit de veto.  Il a demandé de favoriser la réélection du Costa Rica au Conseil des droits de l’homme.

    M. Solís Rivera a condamné les attaques aveugles du Hamas contre Israël et les attaques commises par les Forces armées israéliennes.  Il a rejeté le transfert des armes classiques vers les zones actuelles de conflit.  Il a lancé un appel aux États pour qu’ils interdisent et restreignent ces transferts et condamné l’utilisation des armes à sous-munition en Syrie, rappelant que l’Amérique centrale est la première zone exempte d’armes à sous-munition dans le monde.  Il s’est dit prêt à négocier un nouvel instrument juridiquement contraignant sur les armes nucléaires. 

    Il n’y aura pas de paix s’il n’y a pas de développement durable, si nous détruisons l’environnement et si nous ne garantissons pas tous les droits de l’homme, a prévenu le Président.  En ce qui concerne le programme de développement durable pour l’après-2015, il a dit attendre des cibles précises et orientées vers l’action.  Toute politique publique doit inclure les changements climatiques, a-t-il ajouté, en demandant de mobiliser l’engagement politique pour parvenir à un instrument juridiquement contraignant en 2015 sur le climat.  En tant que Président en exercice de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC), région qui a été déclarée « zone de paix », il a réaffirmé l’importance du règlement pacifique des différends. 
     

    Source :
    //www.un.org/press/fr/2014/AG11560.doc.htm

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    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence Luis Guillermo Solís Rivera (Président), Costa Rica
    Photo ONU

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