Déclaration
Résumé
M. FERNANDO WAHNON FERREIRA (Cabo Verde) a voulu que les négociations qui auront lieu en décembre prochain à Lima se traduisent par des progrès tangibles et par conséquent, par un nouvel accord à Paris sur les changements climatiques et par une sensibilisation renforcée à la nécessité de réduire les niveaux du réchauffement de la planète et à promouvoir les économies à faible émission de carbone. Nous appuyons, a-t-il précisé, un plafond de 1,5 degré Celsius pour l’augmentation de la température terrestre et nous demandons le respect du principe de responsabilité commune mais différenciée ainsi qu’un instrument de compensation pour la pleine mise en œuvre du Mécanisme international de Varsovie pour les pertes et dommages. Si rien n’est fait, a prévenu le représentant, les conséquences des changements climatiques nous affecteront tous et nous paierons tous le prix de l’inaction car « nous sommes tous sur le même bateau ».
Le représentant a aussi espéré des directives et des engagements clairs à la prochaine Conférence sur le financement du développement, en 2015, pour pouvoir parachever l’OMD nº8 relatif aux partenariats. La Conférence devrait aussi redéfinir les critères d’allocation des ressources financières fondés sur les principes de l’efficacité de l’aide consacrés à Paris et à Busan. Pour Cabo Verde, un pays qui vient de sortir de la catégorie des PMA pour entrer dans celle des revenus intermédiaires alors que le revenu est en réalité intermédiaire inférieur, il est important que des mécanismes innovants soient élaborés pour assurer une plus grande cohérence dans le financement du développement et un appui plus ferme à la viabilité économique.
Venant à la situation régionale, le représentant a souligné que la question de la sécurité en général, et de la sécurité maritime, en particulier, est une préoccupation évidente pour les autorités de son pays. Situé au confluent des continents africain, européen et américain, Cabo Verde est dans une situation vulnérable puisque toutes les routes qui l’entourent sont celles qu’utilise la criminalité organisée. Avec d’autres États et des organisations de l’ONU, le pays a tenté de combattre les activités illégales comme le trafic de drogues, d’armes et d’êtres humains mais aussi la piraterie, le terrorisme et la pêche illégale.
Cette criminalité étant transnationale, Cabo Verde sait qu’aucun pays de la sous-région n’a les moyens de la combattre efficacement sans une coopération internationale et la conjugaison des efforts, des moyens et des stratégies. Nous voudrions pouvoir compter sur un appui plus ferme de la part de la communauté internationale, a conclu le représentant.
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Sessions antérieures
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