Déclaration
Résumé
M. TAUR MATAN RUAK, Président du Timor-Leste, s’est réjoui de rappeler à l’assistance que, pour la première fois depuis l’indépendance de son pays, il y a 11 ans, les Nations Unies ont retiré leur présence du pays. Il a estimé que l’histoire de son pays était une illustration de la contribution de l’ONU à la paix, au dialogue et à l’autodétermination. Il a réaffirmé la volonté de son pays de poursuivre son intégration à la communauté internationale, notamment par sa participation au « Groupe g7+ des États fragiles », un groupe comprenant 18 États « dits fragiles » ainsi que d’autres acteurs. Il a remercié les Nations Unies pour avoir accueilli de manière positive le New Deal pour l’engagement international dans les États fragiles, une initiative qui souhaite affirmer qu’il ne saurait y avoir de développement véritable sans une paix réelle et inversement.
Le Président du Timor-Leste s’est dit très préoccupé par la tournure que prend le conflit en Syrie. Son pays, a-t-il assuré, soutient l’idée de régler par des moyens pacifiques ce conflit, tout en rappelant qu’il était fermement opposé à toute utilisation d’armes chimiques. M. Matan Ruak a déclaré par ailleurs que son pays était favorable à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental et à la création d’un État palestinien, qui coexiste dans la sécurité avec Israël. Afin de parvenir à des solutions durables et négociées dans le monde, le Conseil de sécurité doit, a-t-il estimé, accueillir à titre permanent en son sein des pays comme l’Inde, l’Indonésie et le Brésil. Avant de conclure, il a mis l’accent sur la question du développement et la définition d’un programme inclusif pour l’après-2015.
Déclaration complète
Lire la déclaration complète, en PDF.
Photo
Sessions antérieures
Accéder aux déclarations faites lors des débats généraux des années passées.