Déclaration
Résumé
M. PASQUALE VALENTINI, Ministre des affaires étrangères et des affaires politiques de Saint-Marin, a indiqué que la visite, cette année, du Secrétaire général à Saint-Marin avait été un moment historique pour son « petit État ». Il s’est ensuite félicité des progrès réalisés pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement, s’inquiétant toutefois de la situation en Afrique subsaharienne et dans les pays en conflit ou postconflit où, a-t-il dit, une action urgente et effective est nécessaire. Le Ministre a également estimé urgent de prendre en compte les défis rencontrés au cours des années passées lors de l’élaboration du programme de développement pour l’après-2015. De l’avis de Saint-Marin, la paix et la sécurité, l’élimination des inégalités et la durabilité de l’environnement comptent parmi les principales priorités. M. Valentini a également engagé la communauté internationale à redoubler d’efforts pour promouvoir le recours au dialogue et aux négociations pour mettre un terme aux conflits. Et lorsque des crimes contre l’humanité sont commis, a-t-il ajouté, une action collective s’impose pour éliminer les arsenaux d’armes chimiques et nucléaires.
Le Ministre des affaires étrangères de Saint-Marin a poursuivi son intervention en exhortant l’ONU à faire de la promotion du droit des femmes et de l’élimination des barrières qui entravent leur pleine participation dans la société sa priorité. Il a également réclamé la ratification universelle de la Convention relative aux droits de l’enfant et de son Protocole facultatif, pour ensuite regretter que malgré les progrès réalisés, il reste encore beaucoup à faire pour assurer la mise en œuvre de la Convention relative aux droits des personnes handicapées. M. Valentini a par ailleurs argué que la protection de ces catégories de personnes pourrait être plus facilement garantie si les politiques sociales et économiques des États et des organisations internationales prêtent attention aux institutions familiales.
Le Ministre a ensuite exhorté la communauté internationale à faire davantage pour aider les populations qui se trouvent en situation d’urgence, notamment en appuyant le renforcement des capacités préventives dans les régions les plus vulnérables et en leur fournissant l’aide « morale et financière » nécessaire pour faire face aux catastrophes. Il s’est ensuite félicité du fait qu’en dépit de sa petite taille, Saint-Marin figure en cinquante et unième position sur la liste des pays donateurs au Fonds central pour les interventions d’urgence.
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Sessions antérieures
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