Déclaration
Résumé
M. JEAN ASSELBORN, Vice-Premier Ministre et Ministre des affaires étrangères du Luxembourg, a dressé « le bilan de deux ans et demi de répression brutale et de conflit en Syrie ». « La situation en Syrie doit être référée à la Cour pénale internationale », a-t-il déclaré. En tant que membre non permanent du Conseil de sécurité, le Luxembourg s’emploie, avec l’Australie, à amplifier les demandes des acteurs humanitaires aux parties au conflit en Syrie.
Pour sa part, le Luxembourg a tenu les promesses faites à Koweït City, le 30 janvier dernier, et vient de décider de porter son aide aux populations affectées par la crise syrienne à 7,6 millions d’euros. « Saisissons l’élan créé par l’Accord sur les armes chimiques; fixons une date pour la conférence de Genève II », a proposé M. Asselborn en prônant une solution politique.
Après avoir salué la reprise des négociations directes entre Israéliens et Palestiniens, le Ministre a dit que le temps est venu de mettre en œuvre la solution à deux États. De même, en République démocratique du Congo et dans la région des Grands Lacs, les parties doivent respecter leurs engagements, y compris celui de ne pas tolérer ni fournir une assistance ou un soutien quelconque aux groupes armés, notamment au M23, a souligné le Vice-Premier Ministre luxembourgeois. Déplorant la tragédie humanitaire en République centrafricaine (RCA), M. Asselborn a salué la décision du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine d’autoriser le déploiement d’une mission internationale de soutien à la RCA.
Par ailleurs, le Luxembourg est « fier » d’avoir signé le Traité sur le commerce des armes dès son ouverture à la signature, le 3 juin dernier, a dit le Vice-Premier Ministre. M. Asselborn a vu dans l’attaque terroriste meurtrière perpétrée à Nairobi « un acte inacceptable qui doit nous encourager à appuyer encore davantage les efforts africains visant à libérer la Somalie de la menace d’Al-Chabab ».
Le Luxembourg souscrit à l’appel lancé par le Secrétaire général pour asseoir les objectifs de l’après-2015 sur les normes et principes internationaux des droits de l’homme. Depuis 2009, l’aide publique au développement du Luxembourg a atteint le seuil de 1% de son revenu national brut, a-t-il précisé. Lors de la Conférence Rio+20, l’attachement du Luxembourg au développement durable dans ses trois dimensions interdépendantes a été réaffirmé, a dit M. Asselborn en citant à cet égard le développement économique, l’intégration sociale et la viabilité de l’environnement.
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