Déclaration
Résumé
M. PHANDU T. C. SKELEMANI, Ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale du Botswana, a déclaré que les défis de l’extrême pauvreté, des maladies, du manque d’accès à l’énergie, à l’eau potable et à l’assainissement, des changements climatiques et des inégalités entre hommes et femmes continueront de hanter des millions de gens dans les pays en développement, y compris le Botswana qui consacre une portion substantielle de son budget à la santé, l’éducation, les infrastructures, le développement des ressources humaines et l’autonomisation des femmes et des jeunes. Le Botswana a atteint l’objectif de l’accès universel à l’éducation primaire et au traitement du VIH/sida. « Nous travaillerons sans relâche pour réaliser l’objectif Zéro nouvelle infection et zéro décès lié au sida d’ici à 2015 », a ajouté le Ministre. Par ailleurs, le pays donne la priorité à la mise en œuvre des programmes d’éradication de la pauvreté avec un accent particulier sur les groupes tels que les femmes, les jeunes, les personnes âgées et les personnes handicapées, a dit le Ministre.
Il a rappelé que les changements climatiques et la situation spécifique des pays à revenu intermédiaire constituent un sujet épineux pour le Botswana. Les changements climatiques ont un impact sur la santé et la sécurité alimentaire, a-t-il souligné. Les pays à revenu intermédiaire ont besoin d’un appui financier, du transfert de technologies et d’une aide au renforcement de leurs capacités, a-t-il plaidé, pour pouvoir s’adapter et atténuer les effets des changements climatiques. Sur le plan international, le Ministre a indiqué que des arrangements sont en cours pour faciliter la signature et la ratification par le Botswana du Traité sur le commerce des armes. S’agissant de la Cour pénale internationale (CPI), le Botswana, a-t-il rappelé, a été le premier pays africain à ratifier les Amendements de Kampala. Dans les cas où les États ont failli ou ont manqué de volonté pour exercer la responsabilité de protéger, la communauté internationale, notamment le Conseil de sécurité des Nations Unies, devrait intervenir, a-t-il dit. Dans le cas de la Syrie, il a réitéré que « notre position est qu’une action punitive aurait dû être prise contre le régime d’Assad pour avoir commis des crimes contre l’humanité ». Le Ministre a aussi évoqué la situation en Égypte, au Darfour ainsi que les récents attentats terroristes au Kenya, au Nigéria et au Pakistan.
Déclaration complète
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Sessions antérieures
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