Déclaration
Résumé
M. EDWARD KIWANUKA SSEKANDI, Vice-Président de l’Ouganda, a estimé que les conflits devraient être réglés, avant tout, par les acteurs et les citoyens des pays concernés, sur la base de principes démocratiques et de l’égalité de tous devant la loi. Lorsque les acteurs nationaux ne sont pas en mesure de résoudre le problème, les organisations sou-régionales peuvent intervenir. Celles-ci incluent, en Afrique, la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE), l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), la Conférence internationale de la région des Grands lacs (CIRGL), la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ou la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDAO).
Les Nations Unies et la communauté internationale peuvent apporter le soutien nécessaire aux initiatives régionales et sous-régionales, a poursuivi le Vice-Président. « Nos avancées récentes dans les processus de paix au Burundi, au Soudan, au Soudan du Sud et en Somalie, notamment, attestent des progrès que nous pouvons faire ensemble ». L’initiative de la CIRGL en cours dans l’est de la République démocratique du Congo est basée sur cette expérience. Elle étudie les causes profondes du conflit, le déploiement d’une force internationale neutre et la réponse à la crise humanitaire. M. Ssekandi a en effet jugé que les interventions étrangères étaient souvent déstabilisatrices.
Le Vice-Président ougandais a souligné qu’il fallait s’interroger sur les questions substantielles qui donnent lieu à des conflits, comme le manque d’accès ou la distribution inéquitable des ressources, l’exclusion sociale et politique. Le lien entre développement et sécurité dans la consolidation de la paix est maintenant largement reconnu, a-t-il ajouté. Des efforts doivent être faits pour désamorcer la crainte, la haine et les autres émotions négatives qui enveniment les conflits. À cet égard, l’Ouganda condamne tous les actes de terrorisme et de violence et appelle tous les dirigeants à favoriser la réconciliation nationale, à travers des mécanismes judiciaires de transition, comme les commissions vérité et réconciliation qui jouent un rôle clef dans l’établissement d’une paix durable.
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