Déclaration
Résumé
Mme ANTONELLA MULARONI, Ministre des affaires étrangères de Saint-Marin, a mis l’accent sur l’importance du processus de revitalisation en cours de l’Assemblée générale en déclarant que « l’Assemblée générale est l’organe le plus démocratique du système des Nations Unies ». Elle a déclaré que ce processus était fondamental pour renforcer l’architecture de la gouvernance mondiale et devait être un objectif commun à tous les États Membres. Elle a souligné l’importance du débat de haut niveau tenu les 17 et 18 mai à New York sur « la situation de l’économie et des finances du monde en 2012 » qui a été facilité conjointement par son pays et la Turquie. Elle s’est réjouie que ce débat ait été l’occasion de réaffirmer le rôle central des Nations Unies pour gérer cette question de la manière la plus démocratique dans l’intérêt de la communauté internationale tout entière. Elle a estimé que l’ONU devrait jouer un rôle clef dans la promotion d’une croissance équitable et inclusive d’un développement durable et de l’élimination de la pauvreté. Elle a souligné qu’il était indispensable que la réforme se traduise aussi par un élargissement du nombre de sièges du Conseil de sécurité et la garantie de son fonctionnement plus représentatif, transparent et efficace.
S’agissant des révolutions arabes, la Ministre a appelé à soutenir une jeunesse qui est en première ligne de cette revendication pour la démocratie, de la liberté et de la justice sociale. Elle a condamné les atrocités commises contre la population syrienne. La Ministre a félicité l’Assemblée générale de s’être saisie de la situation en Syrie et d’avoir adopté, le 3 août dernier, la résolution A/66/889 sur la crise syrienne. Face aux conséquences des changements climatiques et des catastrophes naturelles responsables de désastres humanitaires sans précédent, Mme Mularoni a souligné l’importance du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) et du Fonds central pour les interventions d’urgence (CERF) pour leurs actions rapides et décisives dans les situations d’urgence humanitaire. Elle s’est dite fière de rappeler que Saint-Marin, malgré sa petite taille, était le cinquante-deuxième contributeur du CERF. Faisant remarquer que les personnes handicapées représentent 15% de la population mondiale –dont deux tiers vivent dans les pays en développement–, Mme Mularoni a salué la décision de l’Assemblée générale d’organiser une Réunion de haut niveau sur le « Handicap et le développement », en septembre 2013. Elle a rappelé que Saint-Marin était l’un des premiers pays à ratifier la Convention des Nations Unies sur les droits des personnes handicapées, qui est aujourd’hui ratifiée par plus de la moitié des États Membres. Notant que 7,6 millions d’enfants n’ont pas atteint l’âge de cinq ans en 2010 et que 72 millions d’enfants n’auront toujours pas accès à l’éducation primaire en 2015, elle a exhorté tous les États à trouver les ressources nécessaires pour répondre aux besoins des enfants.
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