Déclaration
Résumé
M. ARVIN BOOLELL, Ministre des affaires étrangères de Maurice, a indiqué que de nombreux petits États insulaires en développement (PEID) devaient faire face au double défi des changements climatiques et de la détérioration de la situation économique de leurs partenaires de développement. Déplorant que les négociations du Cycle de Doha et celles relatives au climat n’aient pas été conclusives, M. Boolell a souligné l’interdépendance des économies des pays en développement et des pays développés et a invité les États Membres à s’abstenir de toute forme de protectionnisme. Il a ensuite rappelé que la Conférence Rio+20 avait réaffirmé que les petits États insulaires en développement représentaient une situation spéciale de vulnérabilité. Il faut désormais traduire cet engagement en actes, a-t-il affirmé, jugeant nécessaire que la vulnérabilité des PEID soit prise en compte par toutes les branches du système des Nations Unies.
Le Ministre a invité la communauté internationale à apporter son appui à la mise en œuvre de la feuille de route à Madagascar, ainsi qu’à son gouvernement de transition, afin d’ouvrir la voie à un retour de la démocratie dans ce pays. Rappelant que le Royaume-Uni avait privé Maurice, peu avant son indépendance, d’une partie de son territoire, il a déploré que ce pays refuse d’entrer dans la voie des négociations et ne reconnaisse pas la compétence de la Cour internationale de Justice. Il est important que tous les États, quelle que soit leur taille, aient accès aux mécanismes judiciaires de règlement des différends, a-t-il poursuivi, ajoutant que l’intégrité territoriale de son pays serait incomplète tant que Maurice n’exercera pas sa souveraineté sur l’île de Tromelin. Nous nous tenons prêts à dialoguer avec la France dans un esprit constructif, a conclu M. Boolell.
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