Déclaration
Résumé
M. JORGE CARLOS DE ALMEIDA FONSECA, Président du Cap Vert, a souligné qu’en tant que petit État insulaire en développement, le Cap Vert bénéficie de ressources limitées. Le 25 septembre, la Constitution du Cap Vert a fêté ses 20 ans, ce qui est un indicateur de stabilité, selon le Président capverdien. Nous avons organisé des élections législatives, présidentielle et municipales, a-t-il indiqué, ajoutant que l’ordre judiciaire respecte les normes du droit international et les droits de l’homme. « Je suis fier du chemin parcouru par mon pays depuis son indépendance. »
Aujourd’hui, nous sommes en mesure d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement, a poursuivi le Président. Il a indiqué que le secteur des services représentait 80% du PIB en 2010 et que celui de l’agriculture est confronté à la désertification. Nous ne pouvons pas nous reposer sur nos lauriers après l’accession au statut de « pays à revenu intermédiaire ». « Nous devons continuer à nous appuyer sur la solidarité internationale. »
Le Président a déploré les conséquences de la crise économique et financière sur les peuples africains qui souffrent déjà de la faim, du VIH/sida, des déplacements massifs et de la dégradation de l’environnement. Il a aussi parlé du terrorisme qui se manifeste notamment par la piraterie en mer, le trafic de drogues et l’intolérance religieuse, avant d’inviter la communauté internationale à agir avec détermination pour y faire face.
La nouvelle vague de dirigeants africains s’est mobilisée pour garantir la stabilité du continent et ses efforts doivent être soutenus par la communauté internationale, a estimé M. de Almeida Fonseca, car il reste encore beaucoup à faire. Il faut se livrer à une nouvelle réflexion à propos de l’Afrique, qui s’inspire des valeurs universelles de la démocratie pour enrichir le développement, a proposé le Président.
L’Afrique a besoin de reprendre confiance en elle et de voir les liens se renforcer entre l’Union africaine et les Nations Unies. Le Président a demandé que des décisions concrètes soient prises dans le cadre de l’ONU, en faveur du développement, notamment pour l’annulation de la dette, en particulier des petits États insulaires en développement. Il s’est félicité du Document final de la Conférence Rio+20.
Déclaration complète
Lire la déclaration complète, en PDF.
Photo
Sessions antérieures
Accéder aux déclarations faites lors des débats généraux des années passées.