Déclaration
Résumé
M. ELYOR GANIEV, Vice-Premier Ministre de l’Ouzbékistan, a déclaré qu’en 20 ans d’indépendance, son pays était devenu un pays moderne doté d’une économie en développement solide, avec une richesse totale de la population multipliée par 20. Ces cinq dernières années, l’Ouzbékistan a connu une croissance annuelle moyenne de 8,5%, un rythme qui devrait encore être tenu cette année, s’est-il félicité. En outre, des réussites spectaculaires ont été remportées dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement, grâce à des dépenses sociales multipliées par 5, et 60% du budget annuel consacré à la santé, l’éducation, aux services et à la protection sociale, a-t-il ajouté. Il a souligné que l’Ouzbékistan consacre 10 à 12% de son PIB à l’éducation, tandis que la moyenne mondiale est de 3 à 5%. Aujourd’hui, toutes les conditions sont réunies pour dire que la réforme et la démocratisation du pays ont acquis un caractère irréversible et constant, a-t-il assuré.
M. Ganiev a souligné que l’Asie centrale, en raison de sa situation géopolitique et géostratégique, et de ses ressources naturelles, était au cœur de l’attention de la communauté internationale, dans un contexte de menaces grandissantes à la sécurité et à la stabilité du monde. La guerre qui sévit depuis plus de 30 ans en Afghanistan continue d’être le facteur déstabilisant le plus important, a-t-il dit, estimant qu’il n’y avait pas de solution militaire à ce problème. La population afghane doit résoudre seule les problèmes du pays, par le biais d’un compromis auquel participent les différentes parties, a-t-il affirmé. En outre, l’absence d’avancées politiques et juridiques après les évènements au Kirghizistan de juin 2010 complique la restauration de la confiance et de la coopération entre la communauté ouzbèke et les Kirghizes, a-t-il averti. Le Vice-Premier Ministre a ensuite abordé la situation dans le bassin de la mer d’Aral, aux conséquences écologiques, économiques, sociales et démographiques graves, transformant une « mer autrefois unique et belle en une mare asséchée ». Dans ce contexte, les tentatives pour mettre en œuvre des projets de construction hydraulique sur les rivières Amudarya et Syrdarya sont contre-productives et dangereuses, a-t-il dénoncé. Toute action utilisant des ressources découlant de rivières transfrontalières doit prendre en compte les intérêts de tous les États concernés, sur la base du droit international, a-t-il rappelé.
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Sessions antérieures
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