Déclaration
Résumé
M. ERNEST BAI KOROMA, Président de la Sierra Leone, a mis en exergue les fortes aspirations de son pays en matière de démocratie, de prospérité et de paix. Tout au long de ses cinquante années d´existence, le pays a fait la démonstration de son engagement à atteindre ces idéaux, a-t-il affirmé. Il a ensuite rappelé la contribution de la Sierra Leone aux efforts déployés par les Nations Unies dans les domaines de la décolonisation et de la paix, entre autres.
Dès son admission à l’ONU, la Sierra Leone contribua, par l’entremise d’un petit régiment militaire, à l’Opération des Nations Unies au CONGO (ONUC). Bien évidemment, a-t-il poursuivi, la Sierra Leone, est reconnaissante de l’impact qu’ont eu les Nations Unies dans le maintien de la paix sur son territoire, mais aussi dans sa gouvernance et son développement économique, depuis son entrée au sein de l’Organisation. M. Koroma a, par ailleurs, souligné l’urgence d’une reforme du Conseil de sécurité. « Il y a un besoin croissant de voir cet organe devenir plus représentatif, inclusif et démocratique, et de voir améliorées ses méthodes de travail », a t-il expliqué. Le statut quo est inacceptable et a le potentiel d’effriter la légitimité, l’effectivité et l’efficience du Conseil, a prévenu le Président.
Comme bon nombre de pays, la Sierra Leone subit actuellement des contraintes budgétaires dues à la récession économique mondiale, a indiqué M. Koroma, précisant ensuite que son pays demeurait néanmoins optimiste quant à l’avenir, eut égard aux investissements faits pour développer dans l’édification de nouvelles infrastructures et la restructuration de l’industrie minière, notamment. Des reformes ont aussi été faites en matière de droits de l’homme, d’égalité homme-femme et d’autonomisation des femmes, a par ailleurs affirmé M. Koroma. « Je me suis engagé à faire en sorte que 30% des postes électifs soient occupés par des femmes », a-t-il annoncé. En tant qu’État partie à divers instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme, la Sierra Leone s’est engagée à mettre en œuvre les obligations découlant de ces textes, a-t-il dit.
Il a, d’autre part, exhorté la communauté internationale à soutenir son pays engagé dans un processus électoral prévu pour 2012, « afin d’assurer la tenue d’élections libres et pacifiques ». Sur la question de la médiation, il a estimé qu’il était inévitable que tout conflit trouve sa solution dans la négociation entre États. Mais celle-ci doit se faire en se fondant sur les principes de la Charte de l’ONU. La Sierra Leone est d’avis que la médiation demeure le meilleur mécanisme pour la prévention des conflits et le règlement pacifique des différends, a-t-il conclu.
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