Déclaration
Résumé
M. DONATUS KEITH ST. AIMÉE (Sainte-Lucie) a comparé le fardeau des crises économique, financière et environnementale sur les épaules des petits États insulaires en développement à « celui d’un éléphant sur une fourmi ». Soulignant le rôle vital que jouent les océans dans le développement économique de ces pays, il a expliqué que la protection des côtes et des ressources maritimes était d’une importance capitale pour Sainte-Lucie. « Notre pays s’est ainsi doté depuis des années d’une législation pointue en matière de pêcheries responsables et le Gouvernement a mis en place un cadre institutionnel de gestion intégrée des zones côtière », a précisé M. St-Aimée. Attirant l’attention sur le danger que fait peser la montée des eaux sur son pays, le représentant a souligné l’importance de créer une approche intégrée du développement durable dans la mer des Caraïbes. Dans ce contexte, il a appelé la communauté internationale à mettre l’accent sur la gestion des océans à l’approche des préparatifs de la Conférence Rio+20. Faisant remarquer que les investissements étrangers étaient faibles dans les PEID, le représentant a souhaité que les pays développés les assistent à réaliser leur potentiel en faveur de l’énergie renouvelable et à mettre au point des programmes d’efficacité énergétique. Se félicitant de l’adoption, l’an passé, du Protocole de Nagoya sur l’accès et le partage des ressources génétiques, M. St-Aimée a exhorté tous les pays à travailler en étroite coopération pour conserver les ressources biologiques communes. Il a conclu en dénonçant la poursuite de l’embargo « anachronique » imposé par les États-Unis à Cuba, lequel, a-t-il dit, compromet le droit du peuple cubain à la prospérité et au progrès.
Déclaration complète
Lire la déclaration complète, en PDF.
Photo
Sessions antérieures
Accéder aux déclarations faites lors des débats généraux des années passées.