Déclaration
    Angola
    Son Excellence
    Georges Rebelo Chikoti
    Ministre des affaires étrangères

    Résumé

    M. GEORGES REBELO CHIKOTI, Ministre des relations extérieures de l’Angola, a exprimé son attachement au multilatéralisme comme meilleur moyen de résoudre les conflits complexes et multidimensionnels du monde contemporain.  Aussi, les organisations régionales et sous-régionales, comme l’Union africaine, la Communauté de développement de l’Afrique australe, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) ou encore la Commission du golfe de Guinée, ont-elles, a-t-il estimé, un rôle de premier plan à jouer dans ce contexte.  Le Ministre a ensuite fait part de la stupéfaction de son gouvernement à l’annonce d’un prochain rapport du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, selon lequel les Forces armées angolaises sont accusées d’avoir pris part à des violations des droits de l’homme en République démocratique du Congo (RDC).  Il a tenu à rappeler que l’armée angolaise est intervenue en RDC à la demande du Gouvernement de ce pays, contribuant ainsi à sauver des millions de vies et à poser les bases des négociations ayant conduit à l’installation du Gouvernement de transition et au déploiement d’une opération de maintien de la paix dans le pays.  M. Chikoti a donc catégoriquement rejeté ces allégations, dont les motivations sont, selon lui, plus que sujettes à caution.

    L’Angola, a-t-il déclaré, appuie la proposition du Président des États-Unis pour que reprennent les pourparlers de paix entre Israël et l’Autorité palestinienne, dans l’espoir d’établir un État palestinien qui coexisterait dans la paix et la sécurité avec Israël.  Par ailleurs, le Ministre a estimé qu’il était temps de lever l’embargo injustement imposé à Cuba depuis 50 ans par les États-Unis.  Abordant les questions de politique intérieure, il a expliqué que l’Angola entrait désormais dans un cycle caractérisé par l’adoption d’une nouvelle constitution, qui marque la fin de la période de transition et l’avènement d’un État démocratique et de l’état de droit.  Les progrès accomplis en Angola, a-t-il tenu à préciser, ne doivent rien à la chance, mais sont le fruit des efforts du Gouvernement angolais et du pragmatisme de ses politiques et de ses engagements à améliorer l’Indices de développement humain (IDH) dans le pays.  Après huit ans de paix, l’Angola a réussi à mettre en œuvre des réformes économiques et sociales qui ont permis de revitaliser son économie et de réhabiliter les infrastructures clefs, s’est félicité M. Chikoti.  Depuis 2002, a-t-il précisé, plus de deux millions d’enfants ont été scolarisés en premier cycle et le taux de mortalité maternelle et infantile a chuté en 2010 de 1 400 pour 100 000 naissances à 660 pour 100 000 naissances.

    Source :
    //www.un.org/press/fr/2011/ag11154.doc.htm

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    Déclaration en anglais

    Photo

    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence Georges Rebelo Chikoti (Ministre des affaires étrangères), Angola
    Photo ONU

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